Portraits 2020

Portraits 2020

JVL COUNTDOWN – May first to June 5th! Below you will find a series of biographies* of participants in the 2020 Lesbian Visibility Day organized by the RLQ - Réseau des lesbiennes du Québec - Femmes diversité sexuelle LGBT (Quebec Lesbian Network – Women on the LGBT Sexual Diversity spectrum).

* The individuals active in current lesbian culture; by being visible, lesbians, bisexual women, as well as queer, pansexual, non-binary, two-spirit, and trans + people make this day what it is.

Crédits: kimura byol-nathalie lemoine
Credits: Sacha Baga
Crédits: Glowzi
Credits: Martine Roy
Credits: Carol-Ann DeMontigny
Credits: Claudia Grégoire
Credits: La ptite Photographe
Credits: Sylvain Lussier
Credits: Line Chamberland
Credits: Karine Lhémon
Credits: Florence Ashley
Credits: Caroline Deschênes
Credits: Katya Konioukhova
Credits: Nicole Jones
Credits: Mona Greenbaum
Credits: Karine-Myrgianie Jean-François
Credits: Heather Lynn
Credits: Mélanie Lameboy
Credits: Rachel Jean-Pierre
Credits: Marie-Chantal Milette
Credits: Bernadette Houde
Credits: Tara Chanady
Credits: Félicia Tremblay
Credits: June Pilote
Credits: Marisa Parisella
Credits: Nathalie Di Palma
Credits: Coco Belliveau
Credits: Florence Gagnon
Credits: Eugénie Lépine-Blondeau
Credits: Marie-Andrée Gauthier
Credits: Annie Guglia
Credits: LSTW/Kelly Jacob
Credits: Charlie Boudreau
Credits: Safia Nolin
Credits: Jani Barré
Credits: El-Salomons

Partners

Kimura Byol-Nathalie Lemoine

kimura byol-nathalie lemoine (키무라 별 – 나타리 르뫈 – 木村 ビヨル – ナタリー レムワンー) est un.e artiste conceptuel.le féministe qui œuvre en multimédia et s’intéresse principalement à la vidéo et la calligraphie pop art. Il ne fait aucun doute que son travail artistique rejoint son vécu, ce qui lui permet notamment de questionner la binarité du genre, les perceptions identitaires ou raciales, tout en proposant des réflexions sur le corps comme objet commercial. La linguistique étant également l’un des piliers de son œuvre, le thème de la « perte » volontaire ou involontaire par la traduction est aussi source de création. Sa démarche repose sur l’idée de donner une voix et une visibilité aux minorités et d’archiver des récits. Il s’agit d’une manière de redonner de la crédibilité à une mémoire identitaire qui n’est pas eurocentrique. 

Au fil des ans, ses manifestations artistiques ne sont pas passées inaperçues. Récipiendaire de la résidence Regard sur Montréal (CAM, ACIC/ONF) de 2017 et d’une bourse du CALQ, en 2018, pour son essai Project ’88 etc., (Ateliers des Cahiers). Après avoir exposé à Dazibao, Montréal, en mars 2020, Kimura*lemoine termine, cette année, son plus récent projet documentaire : Adoption 30 ans après (ACIC/ONF).

KIMURA*LEMOINE VIT ET TRAVAILLE SUR LE TERRITOIRE NON CÉDÉ TIOHTIÁ:KE/MONTRÉAL

 

Sasha Boucher-Godmer

Celle qui fait ses débuts comme shooter girl au mythique et défunt bar le Drugstore, se taillera, au fil des ans, une place de choix parmi les drags les plus populaires de Montréal. Et pour cause, près d’une décennie plus tard, Sasha Baga, aussi connue sous le nom de Sasha Boucher-Godmer, exerce le métier de drag queen depuis déjà 10 ans! Cette femme transgenre âgée 34 ans est aujourd’hui fiancée, belle-maman à temps partiel et artiste à temps plein. Elle conjugue ainsi harmonieusement sa vie familiale et artistique, et ce, sur un même fuseau horaire !

Instagram : @Sasha Bagaz

Facebook : Sasha Boucher-Godmer

YouTube : Sasha Baga

TikTok : Sasha Bagaz

 

G L O W Z I

Gloria-Sherryl François, alias G L O W Z I, est une artiste de techniques mixtes. De la peinture au dessin numérique, en passant par le mixage vinyle, l’artiste laisse toujours place à sa curiosité pour la guider à travers le vaste et majestueux monde de l’art. À travers ses pièces, G L O W Z I explore divers thèmes, dont la noirceur, le pouvoir et la nostalgie. En présentant ses façons de penser, ses luttes, ses succès et ses échecs, à travers ses pièces, G L O W Z I invite quiconque dont les yeux et les oreilles rencontrent ses créations, à plonger dans son univers funky. Cette année, G L O W Z I est récipiendaire du Prix Visibilité de la Journée Visibilité lesbienne de par son implication dans le nightlife montréalais.

Instagram : @glowzi 

Martine Roy

Grande militante pour les droits des personnes LGBT, Martine Roy a le cœur à ses affaires. Celle qui a travaillé pendant 20 ans chez IBM, a notamment occupé les postes de coordonnatrice en résolution de situations critiques et de directrice de compte. Au sein d’IBM, elle a mis sur pied des groupes-ressources afin de soutenir les employés LGBT et s’est engagée à fond dans la sensibilisation du personnel et de la direction aux réalités LGBT et dans la promotion d’un milieu de travail inclusif. Désormais directrice régionale, développement des affaires LGBTQ2+ Québec & l’Est du Canada pour la Banque TD, Martine relève une fois de plus ce défi, avec passion. 

Martine a siégé comme membre du conseil d’administration de Pride at Work Canada / Fierté au travail Canada durant 10 ans, organisme basé à Toronto qu’elle a fondé avec sept autres personnes. Elle a également été présidente de la Fondation Émergence jusqu’en 2015. Au fil des années, cette leader de l’inclusion en milieu de travail, a reçu de nombreux prix et distinctions. Notamment, en 2017, elle s’est vue décerner la Médaille de l’Assemblée nationale du Québec.

Congédiée des Forces armées canadiennes pour son homosexualité à 19 ans, Martine a mené le recours collectif qui s’est conclu par des excuses du gouvernement fédéral en 2017. D’ailleurs, Martine Roy est également Présidente et commissaire du Fonds Purge LGBT et commissaire depuis 2017 de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.

https://lefondspurgelgbt.com/

http://www.cdpdj.qc.ca/fr/Pages/default.aspx

https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-21e/segments/entrevue/140768/martine-roy-fierte-canada-armee

https://quebec.huffingtonpost.ca/author/martine-roy/

https://www.tvo.org/video/documentaries/the-fruit-machine-feature-version

 

Carol-Ann DeMontigny

Femme aux multiples talents, connue pour son engagement authentique et passionnée, tant dans le milieu communautaire, que professionnel, Carol-Ann aime aider les gens dans le besoin et œuvre, depuis 1998, comme préposée aux bénéficiaires. Au moment d’écrire ces lignes, en pleine pandémie de la COVID19, elle fait partie de ces anges gardiennes qui luttent, en première ligne, pour la survie de nos sociétés. Aux urgences du Centre Hospitalier Pierre-Le Gardeur, elle fonce et se donne à 110% pour aider les plus vulnérables; une battante et militante, qui désire davantage de justice et d’équité autour d’elle.

Carol-Ann s’est impliquée pendant plusieurs années comme administratrice au sein du Conseil d’administration du Réseau des Lesbiennes du Québec, ainsi que dans d’autres évènements de la communauté, dont Fierté Montréal. Elle a même organisé un événement lesbien à succès : « Dansez sous les étoiles ». Enfin, Carol-Ann a le cœur sur la main, tant pour les inconnus que pour ses proches, à commencer par son fils atteint d’un handicap intellectuel. C’est comme on dit une « SMM », une « Super Maman Monoparentale » avec qui tu peux rigoler, en toute sécurité, puisqu’elle possède une licence d’agente de sécurité!

 

Julie Vaillancourt

Depuis l’adolescence, Julie se passionne pour le cinéma et la musique. Titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en études cinématographiques de l’Université Concordia, son mémoire (2007) analyse la représentation LGBT dans le cinéma québécois de fiction 1960-1980. Cet intérêt pour la communauté la mène à faire un stage à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse sur le rapport « De l’égalité juridique à l’égalité sociale » (2007, ministère de la Justice) et réaliser un documentaire sur les 1ers Outgames (2006). Elle présentera diverses conférences : LGBT Hypervisibility (2006, Concordia), Journée de Visibilité lesbienne (2008), GRIS (2009), Empowerment des femmes LGBT (2019, RLQ).

Formée en enseignement postsecondaire à l’Université de Montréal, elle enseigne le cinéma au collégial depuis 2011. Ses écrits furent notamment publiés dans Cinematic Queerness (Éditions Peter Lang, 2011), La Presse, Sapho, Dire, Liberté, LSTW, Nouvelles Vues, ainsi que dans la revue Séquences, comme critique cinéma depuis 2012. Son premier livre à paraître en 2021, s’inscrit dans le cadre de la série Queer Film Classics et sera publié chez McGill-Queen’s University Press. Son amour de l’écriture débute plus formellement, il y a plus d’une décennie, en 2008, à titre de journaliste pour le Magazine Fugues, où elle interview de nombreuses femmes de la communauté LGBTQ+ québécoise et signe la chronique « Où sont les lesbiennes? » Au fil des ans, elle aura l’occasion d’interviewer et de mettre de l’avant des artistes/militant(e)s qu’elle admire; Melissa Etheridge, Nicole Brossard, Léa Pool, John Greyson, Indochine, Tegan & Sara, Mika, Joss Stone, Candis Cayne, Manon Massé, Gilbert Baker, etc. Depuis 2017, Julie est responsable des communications au Réseau des lesbiennes du Québec, organisme en défense des droits des femmes LGBTQ+, qui n’hésite pas à revendiquer à travers l’art. Sous l’initiative de la directrice Julie Antoine, elle réalise le court- métrage expérimental Femmes : (Ré)flexions identitaires qui tourne en festivals et coscénarise la BD Lesbo-Queer. 

Auteure-compositrice-interprète à ses heures, elle a produit deux albums de compositions originales, sous le pseudo Julie Curly, soit Confessions (2014) et Flower Power Soul (2017) financé en partie par FACTOR et le Gouvernement du Canada. En 2019, elle est fière de prêter sa voix à la campagne de financement de Maison Plein Cœur, en composant pour l’occasion le titre En plein cœur. D’ailleurs, Julie avait jadis prêté sa voix à Humanity (composée par James Dean Trepanier), chanson officielle pour les célébrations de Fierté Montréal 2008, ainsi qu’aux chorales Extravaganza et Les Nanas.

www.juliecurly.com 

Facebook/Instagram/YouTube : @juliecurlymusic

Anne-Marie Soucy

Anne-Marie Soucy est une auteure-compositrice-interprète montréalaise. Elle est chanteuse et claviériste au sein du groupe de pop-rock Those Trees, qu’elle a cofondé il y a 10 ans et qui a deux albums à son actif. Les quatre musiciennes du groupe expriment leurs réalités de femmes lesbiennes à travers leur musique. Elles sont d’ailleurs très fières d’avoir collaboré avec plusieurs membres de la communauté LGBTQIA+ pour leur plus récent album, We Need to Be Fixed (2019) – musiciennes invitées, photographe, illustratrice et maquilleur. Le groupe s’est notamment produit dans le cadre de la Semaine radicale queer, ainsi que sur les planches du feu Drugstore dans le cadre de Fierté Montréal.

En parallèle, Anne-Marie troque parfois son micro de chanteuse pour celui d’annonceuse de roller derby, poste qu’elle occupe bénévolement depuis qu’elle a raccroché ses patins de joueuse. Ainsi, elle commente les matchs de la ligue Montreal Roller Derby, un organisme à but non lucratif inclusif, comptant dans ses rangs des femmes, des personnes non binaires et transgenres. Elle a récemment participé au tout premier championnat international WFTDA hors États-Unis, tenu à Montréal, où elle a annoncé dans la langue de Molière.

Anne-Marie est aussi passionnée par son travail d’éducatrice à la petite enfance en CPE, qu’elle exerce depuis 8 ans. Elle a vraiment à cœur le développement et le bien-être des tout-petits, qu’elle adore! D’ailleurs, elle sensibilise autant les enfants que leurs parents, sans oublier ses collègues, aux différences, en brisant les stéréotypes au quotidien, contribuant ainsi à la création d’une société plus ouverte d’esprit.

Photo par La p’tite Photographe

Maquillage par Katérie Portelance Makeup Artiste

 

Marie-Dominique Duval

Marie-Dominique Duval est chargée de cours à l’Université de Sherbrooke au Département de communication. Dans sa vie personnelle et professionnelle, elle adopte une posture de militante et ne se gêne pas pour apporter, avec humour, des précisions, voire des explications sur les différentes réalités queer. Pour elle, l’acceptation passe par la (re)connaissance de ces différences. Elle est d’ailleurs le type d’enseignante à se « outer » dès le premier cours, tout bonnement, dans une discussion quelconque, afin de s’assurer que ses étudiant.e.s sachent que leur prof est « rainbow » (et qu’elle aime les licornes). Elle trouve important que ses étudiant.e.s puissent avoir un modèle de personne queer dans leur parcours universitaire. Dans ses cours, elle s’assure que les réalités queer sont présentées, discutées et considérées.

Dans le cadre de ses études à la maîtrise, elle a été l’instigatrice d’un événement dédié aux différentes réalités des femmes, la journée Diversité Pluri-Elles, et elle a cocréé le Collectif 80|20, destiné aux femmes de la communauté LGBTQIA+ ainsi qu’à leurs allié.e.s. Enfin, elle a réalisé son mémoire de maîtrise sur les couples féminins dans les lieux publics en Estrie.

Qui plus est, Marie-Dominique s’est impliquée dans la création et l’organisation de Fierté Sherbrooke Pride, elle a été bénévole pour le GRIS Estrie et s’implique maintenant dans plusieurs comités universitaires, dont le Conseil syndical et le Comité de la condition des femmes du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université de Sherbrooke, où elle tente de faire reconnaître et valoir non seulement les réalités des femmes, mais également des personnes queer dans la communauté universitaire. Elle est également la coorganisatrice d’un regroupement LGBTQIA+ pour les membres du personnel de l’Université de Sherbrooke qui verra le jour, sous peu, à l’Université.

Line Chamberland

Line Chamberland est une militante lesbienne et féministe de longue date. Dès les années 1970, elle participe à la mise sur pied du premier regroupement de lesbiennes féministes francophones au Québec : la Coop-femmes. Depuis, elle s’est impliquée dans plusieurs organismes populaires et syndicaux, ainsi que dans la revue lesbienne Treize. Sociologue de formation, elle s’est intéressée à l’histoire des lesbiennes au Québec et a publié le livre Mémoires lesbiennes, aux Éditions remue-ménage en 1966, qui rapporte les difficiles expériences des lesbiennes à Montréal durant les années 1950 et 1960.

Au fil des ans, Line a réalisé de nombreuses recherches sur les différentes formes d’exclusion sociale et de discriminations envers les personnes LGBTQ, en particulier dans les milieux éducatifs, de travail et de santé. Elle a eu une longue carrière dans l’enseignement, d’abord au Cégep Maisonneuve, puis au département de sexologie de l’UQAM, depuis 2009.

Titulaire de la Chaire de recherche sur l’homophobie de l’UQAM depuis 2011, elle dirige actuellement le projet Savoirs sur l’inclusion et l’exclusion des personnes LGBTQ (SAVIE-LGBTQ) mené en collaboration avec des partenaires associatifs, syndicaux et gouvernementaux. D’ailleurs, l’enquête est présentement toujours en cours afin que notamment la voix des lesbiennes y résonne et que leurs problématiques soient visibles. Celle qui a consacré sa carrière à sortir de l’ombre la voix des lesbiennes et féministes prendra sa retraite dans quelques mois… à n’en point douter, même si on n’imagine guère que la retraite soit synonyme d’inactivité pour Line, son militantisme demeurera à jamais gravé, tant dans les livres que sur les bancs d’école, pour les générations à venir.  

Le questionnaire SAVIE-LGBTQ en ligne est disponible en français et en anglais : https://tinyurl.com/savie-lgbt


Johanne Coulombe

Femme de coeur et grande amoureuse des mots, Johanne n’hésite pas à affirmer son lesbianisme radical et son militantisme, dès 1984 au sein du collectif de la revue Amazones d’Hier, Lesbiennes d’Aujourd’hui (AHLA). Impliquée au sein de cette revue pendant plus d’une décennie, elle n’hésitera pas à mettre de l’avant l’initiative, comme ses collaboratrices, par le biais de la soirée “Toutes les lesbiennes en parlent”, organisée en 2019, lors du lancement de la numérisation de tous les ouvrages d’AHLA.

En 2014, Johanne Coulombe cofonde, avec Dominique Bourque Les Éditions sans fin. Ayant édité à ce jour maints ouvrages, celles-ci privilégient les œuvres de lesbiennes qui articulent de manière artistique, scientifique ou conceptuelle leurs visions du monde. Celle qui a travaillé dans le domaine de la formation pendant près de 25 ans est aujourd’hui à la retraite. Depuis plus de 30 ans, Johanne partage sa vie avec Céline, qui fut d’ailleurs trésorière du RLQ pendant plusieurs années. D’ailleurs, en 2018, Johanne reprend le flambeau de son amoureuse et intègre le conseil d’administration du RLQ à titre de secrétaire, toujours pour l’amour des mots et du militantisme.

 

Florence Ashley

Florence Ashley est juriste et bioéthicienne transféminine et vit sur les territoires Kanie’kehá:ka non cédées de Tiohtià:ke (également connue sous le nom de Montréal). Ille a récemment complété une maîtrise à la Faculté de droit de l’Université McGill, spécialisée en bioéthique. Sa thèse porte sur la légalité d’une thérapie de conversion ciblant l’identité de genre. Florence est membre du Comité trans du Conseil québécois LGBT et a été impliquée comme bénévole et co-directrice de la Clinique Juridique Trans de McGill. En 2018-2019, ille a été membre du comité terminologique sur l’orientation sexuelle et le genre de l’Office québécois de la langue française.

Au fil du temps, Florence prendra la parole au sein de plusieurs médias, notamment sur les ondes de Télé-Québec, Radio-Canada et CTV News. Ille compte déjà plusieurs publications dans The Globe and Mail, CBC Opinions, The Montreal Gazette, Huffington Post, The Conversation, NOW Magazine, The Advocate, INTO More, Le Devoir, La Presse, Le Journal de Montréal et le Journal Métro.

En 2019-2020, Florence est employée comme première auxiliaire juridique ouvertement trans à une juge de la Cour suprême du Canada. À l’automne 2020, Florence débutera un doctorat en droit à l’Université de Toronto. Avec un parcours aussi impressionnant, nous savons que Florence aura un impact majeur pour les communautés trans.

https://www.facebook.com/ButNotTheCity

 

Caroline Deschênes

Féministe et engagée, Caroline s’implique activement dans la Ville de Québec depuis quelques années. Dès son jeune âge, elle ressent une envie, voire même un besoin vital de faire bouger les choses, tant au niveau de la diversité sexuelle et de genres qu’au niveau des inégalités sociales. En 2017, elle termine son baccalauréat en travail social à l’Université Laval; c’est à partir de ce moment que son implication dans le milieu communautaire s’élargit.

En 2016, elle est bénévole à la Fête Arc-en-ciel de Québec dans l’optique de faire une place plus importante aux femmes LGBTQ+ dans la programmation du festival. En comparaison avec la métropole, elle trouvait notamment qu’il n’y avait pas assez de visibilité et de représentation des femmes LGBTQ+ dans la Capitale-Nationale. Ainsi, avec l’aide de quelques ami.e.s et le soutien de l’Alliance Arc-en-ciel, elle organise une soirée destinée aux femmes de la communauté, sous la thématique burlesque. Le succès de cette première édition a su démontrer qu’il y avait un réel engouement pour ce type de soirée.

Depuis, Caroline Deschênes et Cécile Lequen, co-fondatrices du Collectif Plurielles, unissent leur énergie bénévolement afin d’organiser des soirées festives et engagées pour les fxmmes de la Ville de Québec. Les soirées Plurielles sont diversifiées, accessibles et inclusives: soirée cinéma, 5 à 7, spectacle de musique, etc. Plusieurs artistes ont participé à ces événements, dont The Foxy Lexxi, Louiz’, Brunnemer, The Johans, Spoken Word Québec, Narcisse et DJ White Fatigue.

En 2018, Caroline participe à un projet avec l’artiste Wartin Pantois dans le cadre de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie du 17 mai. AMOUR est le titre de ce projet qui vise à faire la promotion du droit à l’amour pour toutes et tous. Depuis, elle donne de son temps pour la planification de la programmation de la Fête Arc-en-ciel de Québec, en s’occupant principalement du volet “artistes de la relève”. Elle croit, du fond du coeur, qu’ « il faut laisser une place plus importante aux artistes émergent.e.s et les reconnaître à leur juste valeur. »

Lien vers le Collectif Plurielles: https://www.facebook.com/LesPlurielles/

Lien vers la Fête Arc-en-ciel: https://www.facebook.com/fetearcenciel/

Lien vers le projet AMOUR: https://arcencielquebec.ca/amour/

 

Geneviève Labelle et Mélodie Noël Rousseau

Geneviève Labelle et Mélodie Noël Rousseau conjuguent leurs vies amoureuses et professionnelles. Fièrement copropriétaires du Café Reine Garçon, sur l’avenue Duluth à Montréal, elles désiraient créer un safe space où il fait bon vivre, tout en offrant une scène à la relève culturelle. Régulièrement, le café accueille entre ses murs des soirées de poésie, de musique, de lectures, de théâtre, etc. 

D’ailleurs, Geneviève et Mélodie sont également codirectrices de la compagnie théâtrale Pleurer Dans’ Douche, où la démarche créative est motivée par le choix du médium pour traiter d’un sujet. Ainsi, après avoir élu la marionnette pour traiter de la maladie de Parkinson dans Stabat Pater, c’est à travers leurs personnages de drag kings qu’elles explorent les phénomènes de sexisme dans la communauté LGBTQ+. De ce fait, elles prennent leur place pour donner une voix aux femmes sur la scène drag; RV Métal (Geneviève) et Rock Bière (Mélodie) ont rapidement trouvé une famille dans le monde flamboyant des drags au cabaret Mado ainsi qu’au Drague Cabaret Club, entre autres. Qui plus est, leur dernière création s’inspire de ce grand plongeon au cœur de la communauté drag. Intitulé Rock Bière : le documentaire, la compagnie Pleurer Dans’ Douche désire retracer le parcours d’un des rares drag kings en questionnant légitimement: « Où sont donc ses chums de gars? » À suivre…

Café :

https://www.cafereinegarcon.ca/

https://www.facebook.com/cafereinegarcon

https://www.instagram.com/cafereinegarcon/

Pleurer Dans’ Douche :

https://www.facebook.com/pleurerdansdouche

https://www.instagram.com/pleurer_d_douche/?hl=fr-ca

Rock Bière :

https://www.facebook.com/rock.biere

https://www.instagram.com/rockbiere/

RV Métal :

https://www.instagram.com/rv_metal/ 

 

Nicole Jones

Montréalaise de naissance, Nicole Jones grandit à Montréal. Celle qui enseigne dans le domaine du bien-être depuis plus de 15 ans, vit et respire sa passion. Elle crée des opportunités d’enseignement pour permettre aux gens d’explorer leurs limites – de se déplacer – de plonger plus profondément – de s’étendre – de se réveiller et ainsi découvrir leur plein potentiel. Nicole croit que le yoga est la passerelle vers la découverte de soi et elle l’utilise, au même titre que la méditation, pour inspirer les autres à honorer leurs temples. Activiste de l’amour de soi, elle croit fermement que nous ne faisons qu’un et transmet ce message dans tout ce qu’elle fait, à l’image de son mantra: “Plus nous nous honorons, plus nous pouvons apporter d’amour dans nos vies”.

 

Mona Greenbaum

Mona Greenbaum est la directrice générale et fondatrice de la Coalition des familles LGBT+, qui milite pour les familles avec parents lesbiens, gais, bisexuels et trans. L’organisme a comme principal travail de former les intervenants en milieu scolaire, dans les services sociaux et de la santé, ainsi que dans les organismes communautaires. Jusqu’à maintenant, plus de 1000 formations ont été réalisées (ce qui représente plus de 40 000 intervenant.es formé.e.s et plus de 10 000 trousses de ressources distribuées à travers le Québec), afin de sensibiliser les intervenant.e.s à la nécessité d’agir contre la violence homophobe et transphobe, l’hétéro/cissexisme et le harcèlement basé sur l’expression de genre.

En 2010, Mona reçoit la Médaille de l’Assemblée nationale pour ses années d’activités militantes au sein de la communauté LGBT. En 2013, elle obtient le Prix Honoris du Gala Arc-en-ciel, puis en 2015, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec la reconnait comme étant l’une des « 40 personnalités du Québec ayant eu un parcours exceptionnel de défense ou de promotion des droits humains ». Mona est aussi consultante et formatrice pour l’Institut national de santé publique du Québec (l’INSPQ). Au fil des décennies, Mona a accordé des centaines d’entrevues aux médias et réalisé un travail de représentation important auprès d’instances gouvernementales et syndicales, ainsi qu’auprès de commissions scolaires et de regroupements associatifs. En 2015, le livre Familles LGBT Le Guide est publié sous sa direction aux Éditions du remue-ménage.

Karine-Myrgianie Jean-François

Juriste de formation, passionnée par la justice sociale et les droits humains, Karine-Myrgianie Jean-François travaille depuis plus de 10 ans dans le milieu communautaire, au sein d’organismes féministes et/ou jeunesses pour les personnes socialement marginalisées. Mentionnons notamment la Fondation filles d’action, Passages et présentement, le Réseau d’action des femmes handicapées du Canada. Cette femme noir queer née à Tiohtià:ke (Montréal en mohawk) soutient l’épanouissement les communautés marginalisées.

De ce fait, elle intègre le Qollectif Qouleur qui organise des événements, dont un festival annuel pour les personnes queers et trans noires, autochtones et racisées. De plus, elle siège présentement sur les conseils d’administration du Conseil québécois LGBT et de La Maison Parent-Roback. Auparavant, elle a siégé sur ceux de Je suis féministe et Projet 10, au sein de l’équipe de leadership de Project Acorn et Camp Ten Oaks ainsi que sur le comité de direction des États généraux de l’action et de l’analyse féministe organisés par la Fédération des femmes du Québec.

Cette leader bilingue et empathique excelle dans le réseautage et les relations interpersonnelles. Diplômée en droit civil, en common law et en études féministes, cette Montréalaise adore apprendre, chaque jour. Féministe depuis l’adolescence, Karine possède une âme créative; elle adore écrire, chanter, cuisiner, jouer du piano et performer sur des scènes. Cette éternelle optimiste croit au pouvoir des communautés et des personnes marginalisées pour changer notre monde. 

 

Heather Lynn

Heather Lynn est une graphiste queer basée à Montréal qui s’efforce d’apporter de la visibilité aux personnes LGBTQ + à travers ses créations; voir des représentations positives et authentiques de personnes homosexuelles dans les médias est d’une grande importance pour l’artiste.  Spécialisée dans l’image de marque, la conception de logo, la typographie et la mise en page, Heather a conçu les visuels de la Journée de Visibilité lesbienne de cette année afin qu’ils soient brillants, ludiques, visibles et surtout – inclusifs. Pour une deuxième année consécutive, Heather collabore avec le RLQ et met de l’avant une création originale de visuels pour la Journée de Visibilité lesbienne.  

 

Mélanie Lameboy

Mélanie est une personne bispirituelle issue des communautés Cri. Lorsqu’elle a « affiché ses couleurs » avec sa partenaire, Mélanie s’est vue confrontée aux regards, voire même à la discrimination des autres membres de sa communauté ainsi que de ses proches. Malgré les embûches, elle continue de revendiquer son identité bispirituelle et milite pour une plus grande acceptation au sein de sa communauté. 

En 2019, Mélanie est invitée au « Cri Women’s Leadership » pour discuter de sa bispiritualité à Eeyou Istchee. Cofondatrice du groupe bispirituel de Chisasibi, elle affirme avoir encore de la difficulté à trouver du soutien pour son groupe. Puis, elle reçoit un « Prix Ambassadeur » pour son travail lié aux problématiques vécues par les personnes bispirituelles, ainsi que pour les survivant(e)s sur la Commission de vérité et réconciliation du Canada. À travers ses expériences et diverses interactions avec sa communauté, elle constate un grand traumatisme lié aux expériences passées, du colonialisme aux pensionnats. De ce fait, elle accorde une très grande importance au présent, à sa famille et surtout à son fils Waabin. À force de courage, Mélanie motive grandement le changement au sein de sa communauté, mais aussi au sein des communautés LGBTQQIP2SAA. 

 

Rachel Jean-Pierre

En 2019, Rachel Jean-Pierre est récipiendaire de la médaille de l’Assemblée nationale du Québec, pour son dévouement quant à la place des femmes et des groupes marginalisés dans le domaine de la technologie, sans oublier l’inclusion de la diversité. La même année, elle se méritera une place sur la convoitée liste des « 80 femmes canadiennes du secteur technologique à suivre ». De plus, elle a été récipiendaire du titre de « championne de la diversité » au Montréal Startup Community Awards.

Ayant œuvré plusieurs années en marketing numérique, elle s’est rapidement retrouvée à l’intersection du domaine des technologies, de la diversité et de l’inclusion. Entrepreneure sociale « en série », elle a cofondé le Manifeste des femmes en Tech, un outil en ligne qui fournit des solutions aux organisateurs d’événements, afin d’atteindre la parité dans leurs conférences technologiques. En 2015, Rachel fonde le chapitre montréalais de Lesbians Who Tech + AlliéEs :: Montréal – Lesbians Who Tech + Allies contribuant ainsi à mettre en lumière la diversité des lesbiennes œuvrant dans le domaine des technologies.

Reconnue pour le succès de ses initiatives, elle partage désormais son expertise à titre de conférencière et de modératrice lors d’événements tels WomenTechMakers, Hoodstock, QueerTech, Coopérathon, Move the Dial et le Colloque jeunesse du YMCA. Fervente adepte de la démocratisation de l’éducation numérique, elle offre des ateliers technologiques aux entrepreneurs d’incubateurs à l’Université McGill et dans des organisations privées.

 

Marie-Chantal Milette

Jeune, Marie-Chantal Milette s’amusait à nommer et reconnaitre les couleurs dans les magasins de peinture; aujourd’hui, elle fait désormais partie d’une gamme sélecte de 100 spécialistes couleur au monde. Ce titre lui a permis d’exploiter au mieux son talent dans le contexte de nombreuses opérations de branding à la tête de son agence Kryptonie auprès de clients, tels les restaurants Bâton Rouge, Guerlain, Spa & Hôtel le Finlandais ainsi que Technosport Canada, pour n’en nommer que quelques-uns.

Mieux connue sous le nom de Gitsy, auprès de la communauté LGBTQ+, Marie-Chantal organise notamment les « L Nights » , un événement pour les femmes de la diversité sexuelle qui gagne en popularité depuis maintenant 5 ans et devient un “pop-up” bar LGBTQ+. Après avoir visité plus de 15 bars dans la métropole montréalaise, les « L Nights » s’associent à la réouverture du Drugstore le temps de quelques soirées lors de l’édition 2019 de Fierté Montréal. Marie-Chantal a créé les « L Nights », car elle trouvait « qu’il n’y avait pas assez de soirées pour rencontrer d’autres femmes dans la communauté, suite à la fermeture du Drugstore ». Très à propos, elle a d’ailleurs rencontré sa conjointe du moment à la toute première soirée des « L Nights »; elles sont aujourd’hui mariées et mères de deux garçons.

 

Bernadette Houde

Bernadette Houde est une écrivaine, réalisatrice et entrepreneure basée à Montréal. Elle possède un impressionnant curriculum à titre de musicienne et interprète, en plus d’une formation en théâtre. Elle a notamment joué au sein du groupe Lesbians on Ecstasy pendant huit ans. Entrepreneure chevronnée, elle est actuellement propriétaire de plusieurs établissements, incluant le dépanneur le Pick Up, le bar Alexandraplatz ainsi qu’un nouveau resto-bar ayant pignon sur rue dans Hochelaga. Si son signe astrologique est le poisson, elle ne possède néanmoins aucun aquarium à la maison, mais affectionne tout particulièrement les petits chiens blancs. 

 

Tara Chanady

Fière lesbienne et “proud dyke”, Tara Chanady est chercheuse et chargée de cours en communication à l’Université de Montréal. Depuis sa maîtrise à l’Université Kingston, en Ontario, elle trouve primordial de valoriser la production de connaissances lesbiennes, bi et queer dans le milieu académique. Sa recherche sur les représentations de la diversité sexuelle à la télévision nord-américaine et québécoise est notamment parue aux éditions Codicille en 2018, dans le collectif QuébeQueer en 2020 et prochainement aux éditions remue-ménage. Boursière du FRQSC, Tara termine actuellement sa recherche doctorale sur les pratiques d’identifications, soit les différentes façons de concevoir son orientation sexuelle, chez les femmes et personnes non-binaires lezbiqueer.

Elle y creuse également les transformations des espaces pour femmes de la diversité sexuelle à Montréal, de 1980 jusqu’à aujourd’hui : une tentative de répondre à la fameuse question “Où sont les femmes?”. Tara a notamment présenté ses recherches à la Conférence européenne lesbienne à Vienne, en 2017, puis à la Chaire de recherche sur l’homophobie, la même année. Puis, l’an dernier à l’International Communication Association à Washington. Elle est également intervenue, à quelques reprises, sur les ondes de Radio-Canada.

Depuis 2015, Tara enseigne plusieurs cours au baccalauréat en communication à l’Université de Montréal. Il est primordial pour la jeune femme de valoriser des dialogues ouverts sur les enjeux de genre et de sexualité et de “queerer” le cursus universitaire traditionnel. Elle a également fondé la revue Minorités lisibles en 2015 pour faire circuler la recherche sur les enjeux féministes, de genres et de sexualités à l’Université de Montréal.

 

Félicia Tremblay

Félicia est une womxn non-binaire, d’origine Cherokee freedmen (noire-autochtone). Mettant ses talents au service de la dénonciation des injustices à travers la musique et la poésie, yel a été très impliquée dans le milieu artistique et dans le travail communautaire dès son plus jeune âge.

Suite à un long parcours en arts, en travail communautaire et en communications, Félicia occupe un poste d’intervenante au Native Women’s Shelter, jusqu’à son embauche comme “Directeur.ice Diversité et Relations communautaires” chez Fierté Montréal, devenant ainsi la première personne noire autochtone à occuper une position à Fierté Montréal et dans les organisations canadiennes de la Fierté.

En février 2020, Félicia prend la parole à l’Assemblée générale de Fierté Canada Pride afin de dénoncer les méthodes coloniales et oppressives d’organismes LGBTQ+ d’envergure, face aux communautés noires, autochtones et racisées, ce qui provoquera la démission des membres du CA et un vote de restructuration. Félicia a depuis été élue “Directeur.ice Régionale Centre” à FCP et participe activement à instaurer de nouveaux fondements, basés sur la décolonisation et l’écoute des besoins des différentes communautés.

En tant que “Directeur.ice Diversité et Relations communautaires” chez Fierté Montréal / Montréal Pride, Félicia travaille à développer plusieurs initiatives d’accessibilité, de diversité et d’inclusion en redonnant plus de pouvoir aux communautés queers, trans, noires, autochtones et racisées. Les projets auxquels Félicia participe sont du par et pour, sans compter les formations qu’elle coordonne afin de sensibiliser et démystifier certaines réalités.

 

 

June Pilote

Henri-June Pilote (pronom il / they) est blogueur en éducation à la sexualité et se spécialise tout particulièrement sur les enjeux touchant les personnes trans et queer. Gémeaux ascendant Cancer, ses implications militantes et associatives sont aussi diversifiées que le nombre de ses coming-out. IL a initialement mis les pieds dans l’univers queer à ses premiers coming-out de gouine et dyke, celui-ci a ensuite réalisé ses coming-out de personne trans-masculine, non-binaire et queer.

Animateur du podcast « C’est quoi mon genre? » abordant, tout en vulnérabilité, les enjeux liés à la santé mentale, la sexualité, les identités de genre et les orientations sexuelles. « C’est quoi mon genre? » est une plateforme ayant comme objectif d’offrir un espace et une voix aux communautés LGBTQ+ francophones afin de répondre au manque important de représentation des identités LGBTQ+ dans la francophonie.

Henri-June Pilote est également directeur général de l’organisme communautaire AlterHéros depuis 2018 dont la mission est de soutenir l’épanouissement des jeunes de 14 à 30 ans concernant leur orientation sexuelle, identité de genre et leur sexualité.

À la fois interpellé par un sentiment d’appartenance envers les communautés et cultures lesbiennes, mais également par un sentiment d’imposture en tant que personne transmasculine gravitant dans un environnement lesbien, Henri-June navigue depuis plusieurs années dans cette dynamique particulière propre aux personnes gouines et non-binaires.

 

Rosie Bourgeoisie

Entrez dans un univers d’opulence et de luxure, grâce aux représentations toujours plus extravagantes de la voluptueuse Rosie Bourgeoisie. Cette Montréalaise de naissance, ayant grandi dans la métropole, est aujourd’hui costumière, professeure, productrice, influenceuse et activiste queer. Raffolant de tout ce qui relève du brillant et du pétillant, Rosie se décrit comme une superstar : dramatique, séduisante, féminine, elle ne néglige aucun détail de ses performances promet de vous tenir en haleine, jusqu’au moindre souffle! Dès l’âge de cinq ans, elle découvre les plaisirs de la scène : c’est le coup de foudre! À ce jour, son bagage artistique conjugue la danse, le burlesque, la performance drag et clownesque et le théâtre musical. Ses réalisations valorisent et encouragent la réappropriation d’un espace inclusif pour les corps voluptueux aux aptitudes diverses dans le domaine des arts du spectacle. Avec son énergie, sa passion et sa présence imaginative sur scène, Rosie combine féminité et sensualité queer pour inspirer les gens de tous genres et de toutes corpulences à embrasser le pouvoir de leur beauté. 

Instagram: @rosie.bourgeoisie

Nathalie Di Palma

En 1993, Nathalie Di Palma cofonde l’Association des Gais et Lesbiennes au Cégep du Vieux Montréal : elle en deviendra la présidente l’année suivante et organisera subséquemment les semaines de la Fierté gaie au Cégep, et ce, pendant 3 ans. Dès 1996, Nathalie sera coanimatrice de l’émission de radio La Ballade des Furies, qui deviendra Lesbo-Sons, qu’elle anime depuis 2005, sur les ondes de CKUT 90.3 FM.

Nathalie demeure une des rares voix de lesbiennes pionnières dans le paysage radiophonique québécois. En 1996, elle se joint au comité fondateur du Réseau des lesbiennes du Québec (RLQ). De 1993 à 2003, elle sera intervenante au GRIS Montréal afin de démystifier l’homosexualité dans les écoles. De 1994 à 2001, elle participe à plusieurs émissions de télévision sur l’homosexualité, dont Janette tout court et M’aimes-tu ? et accroît la discussion sur la visibilité lesbienne. En 2012, elle sera chargée de projet pour la Fondation Émergence afin de sensibiliser les communautés culturelles à l’homosexualité. En 2019, elle est de retour au RLQ à titre de vice-présidente du Conseil d’administration, puis en avril 2020, elle accède à la présidence de l’organisme. Enfin, mentionnons qu’en janvier 2020, elle reçoit la médaille de l’Assemblée nationale des mains de Manon Massé, afin de souligner ses 27 ans de bénévolat au sein de la communauté LGBTQ+. 

 

Coco Belliveau

Coco Belliveau est une artiste multidisciplinaire féministe du Nouveau-Brunswick avec 78 865$ de dettes étudiantes. Après avoir fait du théâtre à l’international, elle s’installe au Québec, pour s’esquiver du gouvernement acadien et écrire du stand-up. Depuis qu’elle est arrivée dans la Belle Province, elle ne réussit pas à assouvir sa soif de la scène; elle entreprend plusieurs projets avec ses camarades dont la web-série Sketch, le projet de podcast Les épatantes aventures radio-romanesques, ainsi que le spectacle du Zoofest NEW GIRLS. D’ailleurs, elle a récemment présenté son premier 60 minutes dans le cadre du festival Dr. Mobilo Aquafest et du Minifest.

Coco sur instagram et facebook: @cocobelliveau

 

Florence Gagnon

Florence Gagnon est titulaire d’un baccalauréat en Beaux-Arts de l’Université Concordia. En 2012, elle concrétise son ambition de créer une plateforme visant à offrir une ressource aux communautés lesbiennes, Lez Spread The Word, qui se veut le premier site bilingue du genre au Canada. En 2014, elle lance la série de fiction Féminin/féminin, avec la réalisatrice Chloé Robichaud (Sarah préfère la course et Pays) qui remporte deux Prix Gémeaux, en 2015, ainsi que plusieurs prix internationaux. En 2016, elle publie le premier magazine LSTW, une publication annuelle bilingue pancanadienne de 230 pages qui se démarque en boutique à travers les provinces canadiennes, les capitales d’Europe et les grandes villes américaines. De Yellowknife à Vancouver, de Berlin à Stockholm, en passant par le MoMa PS1 de New York, LSTW, la « référence lesbienne », affiche ses couleurs à l’international. D’ailleurs, le magazine remporte plusieurs prix au cours des dernières années, notamment le « Issue Grand Prix » aux National Magazine Awards.

Parmi les autres initiatives notables de Florence Gagnon, notons la soirée mensuelle Où sont les femmes ?, la bière #12, co-créée avec la Brasserie Harricana de Montréal, ainsi que la pièce de théâtre Coco, présentée à guichets fermés. Florence travaille également avec Pride at Work Canada / Fierté au travail Canada & le RLQ – Réseau des lesbiennes du Québec – Femmes diversité sexuelle LGBT.

Eugénie Lépine-Blondeau

Eugénie Lépine-Blondeau est animatrice et chroniqueuse culturelle à la radio de Radio-Canada. Après des études en chant classique, elle se tourne vers la science politique pour y décrocher une maîtrise. Or, sa passion pour la voix ne l’ayant jamais quittée, elle s’en sert au quotidien pour communiquer des enjeux et valeurs qui lui tiennent à cœur.

Eugénie fait ses débuts radiophoniques à CISM, la radio étudiante de l’Université de Montréal, en animant Les Dessous Féminins, une émission féministe et queer. Pendant quatre ans, elle met de l’avant les femmes de notre société, leur parole et leur histoire, tout en abordant les enjeux LGBTQ+ dans le monde. Si l’émission n’existe plus aujourd’hui, elle continue d’entretenir les réseaux sociaux lui étant associés afin de promouvoir les initiatives, la pensée et les nouvelles féministes liées aux communautés LGBTQ+. D’ailleurs, Eugénie n’a jamais caché son orientation sexuelle. Elle saisit chaque occasion de parler de sa blonde (notamment, quand le public s’attend à ce qu’elle dise « mon chum »), des propositions d’artistes queer et des réalités des familles homoparentales. Eugénie croit fermement qu’il faut continuer de faire avancer les causes de la communauté LGBTQ+ et de changer les mentalités pour plus d’inclusion, de normalisation et d’acceptation. Notamment pour les lesbiennes, encore trop souvent présentées comme étant un « objet de fantasme », ou un « état passager ».

Pour terminer sur une note plus ludique, Eugénie est cancer et croit que plusieurs facettes de sa personnalité peuvent être justifiées par le fait « d’avoir perdu à la loterie des signes astrologiques » … D’ailleurs, elle préfère boire son aperol spritz (avec olives), le café (filtre, SVP!), en écoutant du Céline Dion (à toutes les sauces).

 

 

Marie-Andrée Gauthier

Marie-Andrée Gauthier fait ses études universitaires en communication sociale à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Depuis quatre ans, elle est la coordonnatrice générale du Réseau des tables régionales de groupes de femmes du Québec, un lieu de concertation provinciale désirant faciliter l’analyse féministe dans chaque région du Québec. Marie-Andrée possède de nombreuses années de militantisme au sein du milieu féministe, notamment en prévention des agressions à caractère sexuel et en défense collective des droits des femmes. Elle s’intéresse particulièrement aux enjeux vécus par les femmes dans les différentes régions du Québec.

La défense des droits des lesbiennes, peu importe leur lieu de résidence, est un des enjeux de la communauté qui lui tient à cœur. Les injustices, la non-reconnaissance d’identités et de sexualités diversifiées et les atteintes à l’égalité des femmes sont malheureusement encore d’actualité. Marie-Andrée croit pertinemment que par la collectivisation des enjeux, la solidarité et l’éducation populaire, nous arriverons à combattre les injustices qui freinent l’égalité entre les femmes et les hommes et entre les femmes elles-mêmes. La Marche mondiale des femmes est d’ailleurs la mobilisation collective qu’elle attend avec grande impatience!

 

Annie Guglia

Native de Montréal, Annie Guglia est une athlète professionnelle en planche à roulettes. À 29 ans, elle porte fièrement le titre de Championne nationale féminine en skateboard « street » et s’entraîne pour représenter le Canada aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021, où le skateboard y fera son entrée comme discipline olympique.

Annie est très impliquée dans la communauté́, notamment en ce qui concerne les femmes dans le sport. D’ailleurs, elle organise des rendez-vous mensuels en collaboration avec la marque Vans afin d’offrir un espace respectueux et exempt de jugement pour les filles de tous âges et habiletés qui souhaitent apprendre et/ou partager leur intérêt pour la planche à roulettes. Son but: inspirer le plus grand nombre de femmes à foncer et a poursuivre leurs rêves, et ce, peu importe leur domaine de prédilection.

Instagram: @nnieguglia

Facebook: Annie Guglia (page d’athlète)

LinkedIn: Annie Guglia

Tik Tok: @nnieguglia

 

Manon Massé

Née à Windsor, en Estrie, le 22 mai 1963, Manon Massé grandit dans une famille de la classe populaire avant d’entamer des études en théologie à l’Université de Montréal. Manon, comme tout le monde l’appelle, commence sa carrière au Comité social Centre-Sud, exerçant la pratique de l’éducation populaire auprès des familles démunies d’un quartier qui, à l’époque, est encore fortement ouvrier.

Elle joue un rôle de premier plan dans la Marche du pain et des roses de 1995, une marche de dix jours contre la pauvreté dont les revendications mènent notamment à l’adoption d’une loi sur la perception automatique des pensions alimentaires. En 2000, elle coordonne la Fédération des femmes du Québec (FFQ) au moment de la grande mobilisation de la Marche mondiale des femmes.

Aux côtés de Françoise David, elle est la toute première candidate de Québec solidaire après sa fondation, en 2006. Cinq campagnes plus tard, elle est élue députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, le 7 avril 2014. Elle raconte son cheminement politique atypique dans un récit autobiographique, Parler vrai, paru à l’aube des élections générales de 2018. Après avoir mobilisé le « fier monde » de sa circonscription pour la sauver d’un redécoupage de la carte électorale, Manon est élue co-porte-parole de Québec solidaire en mai 2017, et devient la première femme lesbienne à diriger un parti politique majeur au Québec. Son leadership permet à Québec solidaire d’élire un nombre record de députés à l’Assemblée nationale l’année suivante, où elle siège désormais à titre de cheffe parlementaire du 2e groupe d’opposition.

La voix singulière de cette porte-parole des « sans-voix » a fait avancer bien des causes, dont l’environnement, les droits des femmes et des personnes LGBTQ et la lutte contre la pauvreté. Au fil du temps, son franc-parler, son intégrité et sa grande humanité ont fait de Manon l’une des personnalités politiques les plus appréciées des Québécoises et des Québécois. Cette année, Manon est récipiendaire du Prix Hommage de la Journée de Visibilité lesbienne dû à son parcours de vie qui a su marquer la mémoire collective du Québec.

 

Charlie Boudreau

Charlie Boudreau œuvre dans le milieu culturel montréalais en tant qu’artiste, promotrice et programmatrice de festivals, depuis plus de 30 ans. Détentrice d’une maîtrise en communications, elle travaillera à la radio et en design sonore entre 1985 et 1995. Dans les années 90, elle s’impose comme artiste en arts médiatiques sur la scène internationale. Elle est d’ailleurs la co-fondatrice du groupe d’action de femmes ACT UP Montréal. En 1993, Charlie se rend au Centre d’Arts de Banff, où elle est invitée à produire des publicités visant à promouvoir le sécurisexe, sans oublier de nombreux films qui seront diffusés dans le monde. Ses productions photographiques questionnant la représentation du genre seront exposées dans plusieurs galeries canadiennes et aux États-Unis. De 1994 à 1997, elle est co-fondatrice et promotrice de Lesbomonde, une série de “happenings dyke montréalais”.

Depuis 1997, Charlie Boudreau est à la tête de Image+nation. festival film LGBTQueer Montréal, où elle y est la programmatrice, depuis 1993, et la directrice artistique, depuis 1998. Son engagement chevronné auprès de Diffusions gaies et lesbiennes du Québec, producteur du festival image+nation, a grandement contribué à l’expansion internationale de son mandat, soit celui de diffuser la culture LGBTQ au-delà du festival. Leur plus récent projet, “Mon Canada Queer” est une plateforme en ligne visant à écrire collectivement l’histoire LGBT du Canada, et ce, à l’aide de l’histoire de l’art et de la mémoire collective.

Enfin, mentionnons que Charlie Boudreau a été présidente du jury à la prestigieuse Berlinale du Festival international du film de Berlin, membre du jury au festival Frameline de San Francisco, au GAZE de Dublin, puis au Kyiv International Film Festival, pour ne nommer que ceux-ci. Elle siège désormais sur le conseil d’administration de la Chambre de commerce LGBT du Québec et a été conférencière invitée lors d’événements tels que la Entertainment Management Conference et le Flare BFI Film Festival de Londres.

 

Safia Nolin

Notre porte-parole de la JVL 2020!

Avec ses chansons à saveur folk sombre, Safia Nolin a su charmer autant la critique que le public, décrochant le Félix de l’Interprète féminine de l’année au Gala de l’ADISQ 2017, soit un an après avoir été nommée “Révélation de l’année” au même gala. Qu’elle chante ses propres compositions ou des reprises de classiques québécois, l’artiste nous transporte dans son univers singulier. Le troisième album de Safia Nolin, qui constitue un second opus composé de chansons originales, est intitulé Dans le noir et paraît le 5 octobre 2018, sous l’étiquette Bonsound.

Nommé sur la longue liste du Prix de musique Polaris et à l’ADISQ dans les catégories Album de l’année – Folk et Album de l’année – Choix de la critique, le premier album de Safia, intitulé Limoilou, est paru en septembre 2015 via Bonsound. L’artiste originaire de Québec a depuis remporté le prestigieux Prix Félix-Leclerc de la chanson 2016, le Prix Révélation de la SOCAN 2016 et deux prix au GAMIQ 2016 (Album folk de l’année et Auteur-compositeur de l’année).

Puis en novembre 2016, au lendemain du Gala de l’ADISQ, Safia lance un album surprise intitulé Reprises Vol.1, sur lequel elle rend hommage à la belle musique d’ici. Elle s’y réapproprie huit classiques du répertoire québécois avec toute la sensibilité qu’on lui connaît. L’album décroche le Félix de l’Album de l’année – Reprises au Gala de l’ADISQ 2017. Quelques jours après la sortie de Reprises Vol.2, Safia lance, en septembre 2019, un EP de chansons emo anglophones intitulé xX3m0 $0ng$ 2 $!nG @L0nG 2Xx qui offre une relecture de quatre pièces emo-punk du début des années 2000.

Depuis ses débuts, Safia a également collaboré au duo Mélancolie avec Patrick Watson, sur la nouvelle chanson Claire, avec le vidéoclip de Dagues, mettant en vedette la drag queen Verona Verushka. De plus, elle a offert plus de 50 concerts au Canada et en France, dont un spectacle en tête d’affiche sur la grande scène des Francos de Montréal. Plus récemment, elle a dévoilé un clip d’une grande beauté pour sa chanson bilingue Lesbian Break-up Song (feat. La Force), sans oublier des collaborations avec Bien à vous et The Womanhood Project.

Jani Barré

Jani Barré, 40 ans, est marathonienne en fauteuil roulant et lesbienne assumée depuis toujours. Elle aime la vie et les nouveaux défis et est également humoriste avec son tout premier « one woman chaise »: Tout simplement pas Barré !

Très énergique et déterminée, elle désire démontrer aux gens qu’on peut tout réaliser. Elle voyage d’ailleurs à travers le Québec avec sa conférence « Le possible est immense ! ». Atteinte de l’ostéogenèse imparfaite elle écrit, en 2016, sa biographie « 157 Fractures: Histoire vraie ». Jeune femme positive et fonceuse, elle est une source d’inspiration qui pousse les gens à se dépasser. Sobre depuis 5 ans et demi, elle est heureuse et inspirante dans toutes les sphères de sa vie.

 

El-Salomons

Les El-Salomons forment un couple d’humoristes lesbiennes et mariées; l’une est juive, l’autre est palestinienne. Après des années de carrière en solo, le couple décide d’ajouter un autre défi à leur relation: performer en duo! Désormais, elles se racontent des blagues l’une à l’autre, devant les autres. Un sacrifice qu’elles font pour leurs fans! Jess Salomon et Eman El-Husseini proposent un mélange histoires drôles inspirées par “la politique de leur relation” avec un humour sur l’amour qui se veut universel.

Chaque couple a une « Jess » et une « Eman »: même les hétéros! Vous vous demandez laquelle vous êtes? Allez les voir en show! Il y a plus d’une décennie, Jess Salomon (The Tonight Show with Jimmy Fallon) et Eman El-Husseini (Just for Laughs) se rencontrent dans un club de comédie à Montréal: c’est le coup de foudre. Après seulement un an de performance ensemble, ce couple hilarant enregistre un “spécial comique” au prestigieux Festival Juste pour rire. L’émission est désormais disponible, au Canada, sur Crave TV. Puis, elles voyagent à travers le monde, du San Francisco Sketch Fest, au Boston Women in Comedy Festival, en passant par l’Arctique! Chouchoutes des médias, elles ont été présentées dans NowThis et PBS News Hour, ainsi que dans les pages du Washington Post.