25 ans ça se fête en grand!

2021

25 ans ça se fête en grand!

L’année 2021 se caractérise par une panoplie de projets rendus possibles grâce à une prospérité jusqu’ici inégalée, et qui redonne ses lettres de noblesses au Réseau des Lesbiennes du Québec (RLQ/QLN), qui en profite pour aller frapper aux portes de plus d’acteurs des milieux politiques.

D’abord, le RLQ tient une nouvelle conférence à l’occasion de la journée internationale du droit des femmes, intitulée « Droits des femmes LGBTQ2S+ d’ici et d’ailleurs », avec Julie Vaillancourt, accompagnée d’Alein Ortegon 

« L’égalité est loin d’être atteinte et encore aujourd’hui, les femmes LGBTQ+ vivent maintes discriminations, et ce, peu importe d’où elles viennent. [Les animatrices] présenteront un survol des enjeux des femmes de la diversité sexuelle d’hier à aujourd’hui, le paradoxe de l’égalité juridique à l’égalité sociale, avec les défis quotidiens qui subsistent au Québec et au Canada, mais aussi à travers le monde. ». – tiré du calendrier de l’événement, 8 mars 2021.

Bannière de la conférence en ligne « Droits des femmes LGBTQ2S+ d’ici et d’ailleurs », 8 mars 2021.

Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes,  est aussi l’occasion pour le RLQ de lancer son troisième recueil, « Histoires Vraies », soit un ouvrage authentique rempli d’histoires en tous genres, donnant la parole aux femmes de la diversité sexuelle.

Le RLQ est d’ailleurs au rendez-vous de la grande manifestation contre les féminicides « Pas une de plus », en réaction au 8e féminicide commis en moins de 4 mois au Québec. Au moment d’écrire ces lignes, le compte des femmes assassinées parce qu’elles étaient des femmes depuis le début de l’année 2021, s’élevait à 18 (Dougas, Jean-François, Jours d’activisme pour dénoncer la violence faite aux femmes dans Le Droit, 25 novembre 2021.)

Le RLQ à la manifestation contre les féminicides « Pas une de plus ». © André Querry, 02 avril 2021.

L’année 2021 est aussi l’occasion de publier deux enquêtes pour le RLQ. La première, à l’image d’un recensement, présente un portrait des femmes de la diversité sexuelle lancé à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie (17 mai) et publiée le 1er juillet. Cette enquête, première en son genre, représente un portrait de femmes résidant dans les 17 régions du Québec. Le second rapport publié cette année-là, en continuité de l’enquête sur les impacts de la COVID-19 sur les femmes de la diversité sexuelle, propose un bilan entre les données du début de la pandémie et celles près d’un an et demi après.

Rapport d’enquête « Portrait des femmes de la diversité sexuelle au Québec », mai 2021.

Rapport d’enquête « Sondage COVID-19 : impacts sur les femmes de la diversité sexuelle au Québec », RLQ, lancé le 22 septembre 2021.

En ce qui concerne la Journée de Visibilité Lesbienne (JVL) 2021, la porte-parole est cette fois-ci la top-modèle Ève Salvail. Le prix Hommage est décerné à Diane Obomsawin, et le prix Visibilité à Katherine Levac. La publication du Zine de cette année touche 30 femmes de la diversité sexuelle des 17 régions du Québec.

Bannière de l’événement en ligne de la Journée de Visibilité Lesbienne avec Ève Salvail comme porte-parole, par Heather Lynn, 5-6 juin 2021.

Zine des portraits des femmes de la diversité sexuelle pour l’édition de la Journée de Visibilité Lesbienne, juin 2021.

Le BBQ lesbien organisé dans le cadre de Fierté Montréal a été l’un des grands succès de 2021. En effet, le RLQ a rassemblé près de 300 femmes lors de cet événement. Du côté du défilé officiel, la formule de 2021 prend la forme d’une marche « manifestive ». Il s’agit là d’un retour aux sources, à l’époque où les défilés étaient surtout des initiatives communautaires pour revendiquer notre place en tant que communauté. De plus, dans le cadre de la Fête Arc-en-ciel de Québec, le RLQ organise une activité de survie en forêt et va à Chicoutimi pour y organiser une course de 5km se terminant par une soirée de billard, en partenariat avec Diversité 02.

BBQ communautaire lesbien du RLQ dans le cadre de Fierté Montréal, 12 août 2021.

Participant·es de la course du RLQ et de Diversité02 à Chicoutimi, 10 septembre 2021.  

À l’aube des élections fédérales, notre Directrice générale Julie Antoine fait la couverture du journal Le Devoir pour représenter les enjeux des femmes de la diversité sexuelle que les différents partis politiques devraient aborder en campagne électorale.

Enfin, une grande victoire pour les revendications du RLQ est l’inclusion du terme lesbophobie dans l’interdiction de toute forme de discrimination, aux droits, responsabilités et engagements de la Charte montréalaise des droits et responsabilités, amendée le 19 avril 2021. 

« Premier portrait sur les femmes de la diversité sexuelle », dans Le Courrier Laval, 6 juin 2021.

« Quelle place pour les défis LGBTQ2S+ dans la campagne électorale? » dans Le Devoir, 16 septembre 2021. Photo © Marie-France Coallier.

Zine

Identification visuelle de la Journée de Visibilité Lesbienne, par Heather Lynn, juin 2020.

2020

Zine

Zine des portraits des femmes de la diversité sexuelle pour l’édition de la Journée de Visibilité Lesbienne, juin 2020.

C’est lors des célébrations du 1er anniversaire de l’émission de radio Fraîchement Jeudi, diffusée sur les ondes de Radio Centre-Ville 102,3 FM, qu’est remise la médaille de l’Assemblée nationale à Nathalie Di Palma, Présidente du conseil d’administration du Réseau des Lesbiennes du Québec (RLQ/QLN), pour ses 27 années d’implication dans la communauté LGBTQ+ québécoise. Nathalie Di Palma est d’ailleurs l’une des membres fondatrices du Réseau en 1996!

« Je ne savais pas quoi dire! Que ce soit Manon Massé qui me remette la médaille, c’était surprenant en tabarouette… même si on n’a pas les mêmes allégeances politiques, j’ai marché à ses côtés lors de la Marche du Pain et des Roses. C’est une militante que je respecte énormément. » – Nathalie Di Palma, dans Fugues, mars 2020.

Remise de la Médaille de l’Assemblée nationale à Nathalie Di Palma par Manon Massé © Julie Aspiros, 31 janvier 2020.

Bannière promotionnelle de la Journée de Visibilité Lesbienne, édition en ligne avec Safia Nolin comme porte-parole, 6-7 juin 2020.

En raison du contexte pandémique de la COVID-19, la deuxième édition de la Journée de Visibilité Lesbienne (JVL) assurée par le RLQ est adaptée en formule web, ce qui n’empêche pas la remise des prix Hommage et Visibilité à Manon Massé et à GLOWZI. De plus, la nouveauté de cette édition est la création d’un ouvrage appelé « Zine : Portraits 2020 », présentant des portraits inspirants de femmes québécoises de la diversité : « Ce zine grand format d’une cinquantaine de pages met de l’avant plus d’une trentaine de femmes de la diversité sexuelle actives dans la communauté LGBTQ+ québécoise. Artistes, activistes, militantes, sportives; qu’elles évoluent dans le milieu des affaires, de la politique, de la culture ou encore dans le communautaire, leurs parcours sont uniques et inspirants, puis façonnés à leur image. (…) Nous espérons que ce livre de portraits servira aux jeunes de notre communauté, afin qu’ils puissent trouver différents modèles et ainsi s’inspirer de leurs divers parcours (…) Le Zine présente également un bref historique de l’initiative dans laquelle il s’inscrit, soit la Journée de Visibilité Lesbienne (JVL) qui [existe] depuis 1982. » – Julie Antoine, Rapport annuel 2020-2021.

Bannière web de l’entretien avec Alice Coffin, 6 décembre 2020.

Le contexte exceptionnel de l’année 2020 permet d’ailleurs au RLQ de réaliser une étude concernant « les spécificités et impacts liés à la crise du COVID-19 » sur les femmes LGBTQ+ au Québec, présentée à la ministre responsable de la Condition Féminine. Les données de cette étude serviront d’ailleurs de comparatif à la seconde étude du même sujet, mais qui analyse l’évolution des impacts un an après le déclenchement de l’urgence sanitaire. Le RLQ est également partie prenante du Manifeste pour la défense collective des droits du Regroupement des organismes communautaires en défense collective des droits (RODCD).

En fin d’année, le RLQ s’entretient avec l’activiste, journaliste et politicienne Alice Coffin pour discuter de la parution de son livre « Le Génie Lesbien » dans le cadre des 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes. De plus, dans l’optique d’aider les femmes dont la situation financière est précaire en raison de la pandémie, le RLQ organise une campagne de paniers de Noël en collaboration avec AGIR Montréal et le Centre de solidarité lesbienne (CSL), une initiative qui bénéficie à près de 70 ménages.

L s’expriment

Dépliant de la programmation de la deuxième édition de la soirée Cinéma L, RLQ, 15 août 2019.

2019

L s’expriment

Couverture de la bande dessinée Lesbo-Queer, illustrée par Mathilde Houisse, publiée aux Éditions Saphiques du RLQ, décembre 2019.

2019 est marquée par la création du projet : « Empowerment des femmes LGBT » du RLQ, pour donner suite à l’obtention d’une subvention du Bureau de lutte contre l’homophobie et la transphobie. Le projet a pour but de dispenser une formation en trois volets aux femmes de la diversité sexuelle pour ainsi réduire les risques d’agressions sexuelles dans les universités québécoises. Le premier volet de la formation offre un survol du contexte socio-historique de la lutte des femmes avec la conférence Les femmes de l’ombre. Le deuxième volet propose une introduction au programme éducatif de résistance Flip the Script (Enhance, Assess, Acknowledge, Act – EAAA) élaboré par l’Université de Windsor en Ontario. Enfin, le troisième volet aborde les prémisses de l’autodéfense Wen-Do pour favoriser davantage l’empowerment.

Photomontage de la tournée « Empowerment des femmes LGBT », circa 2019.

C’est durant la Fierté à Montréal que le RLQ tient une seconde édition de sa soirée « Cinéma L » en collaboration avec le Groupe d’Intervention Vidéo (GIV). En ouverture de cet événement, le RLQ présente son court-métrage réalisé l’année précédente, « Femmes : (Ré)flexions identitaires / Women Beyond Labels », suivi de plus d’une dizaines d’autres projections d’artistes lesboqueers.

Toujours durant les festivités de la Fierté à Montréal, le RLQ organise un événement hommage à l’École Gilford sous la thématique « L s’expriment ». Ce lieu était, dans les années 1980-90, un endroit de rassemblement pour plusieurs groupes de lesbiennes francophones, notamment Les Tribades, la Chorale Lesbienne et Traces (aujourd’hui les Archives Lesbiennes du Québec), pour ne citer que ceux-ci (École Gilford, dans Wikipédia, consulté le 8 décembre 2021).

Feu Johanne Coulombe et Monik Audet au Centre Alexandre DeSève dans le cadre de l’événement-hommage à l’École Gilford « L s’expriment », 11 août 2019

Monik Audet et Line Chamberland au Centre Alexandre DeSève dans le cadre de l’événement-hommage à l’École Gilford « L s’expriment », 11 août 2019.

Une autre soirée hommage, nommée « Toutes les lesbiennes en parlent »,  est organisée à l’automne en l’honneur du collectif Amazones d’hier, lesbiennes d’aujourd’hui (AHLA), animée par feu Johanne Coulombe, ex-administratrice du RLQ et ex-membre du collectif AHLA. Cette soirée est d’ailleurs l’occasion de lancer les éditions numérisées de la revue du collectif AHLA, publiée depuis 1982. Ce projet a été rendu possible grâce au programme « Nouveaux Horizons pour les aîné·es » du gouvernement fédéral, mais aussi grâce à la mise en place du comité SAGE du RLQ. Ce projet a permis d’assurer la conservation de ce patrimoine archivistique couvrant deux décennies. Les éditions numériques de la revue AHLA sont d’ailleurs disponibles aux Éditions Sans Fin.

Photomontage de l’événement hommage à AHLA : « Toutes les lesbiennes en parlent », 20 septembre 2019.

« Johanne Coulombe a proposé une soirée de célébrations, intitulée « Toutes les lesbiennes en parlent ». Basée sur le concept de la populaire émission télévisuelle, la soirée accueillait en entrevue Louise Turcotte, l’une des membres fondatrices de la revue. (…) [Avec] prestations musicales (..) assurées par Claude L’Anthrope, Julie Curly et DJ Pascale (…), dans ce pastiche de l’émission télé avec des pubs de  Lez Spread the Word (LSTW), du RLQ et des Éditions Sans Fin présentées par Dominique Bourque. » -Rapport annuel 2019-2020.

Une autre soirée hommage, nommée « Toutes les lesbiennes en parlent »,  est organisée à l’automne en l’honneur du collectif Amazones d’hier, lesbiennes d’aujourd’hui (AHLA), animée par feu Johanne Coulombe, ex-administratrice du RLQ et ex-membre du collectif AHLA. Cette soirée est d’ailleurs l’occasion de lancer les éditions numérisées de la revue du collectif AHLA, publiée depuis 1982. Ce projet a été rendu possible grâce au programme « Nouveaux Horizons pour les aîné·es » du gouvernement fédéral, mais aussi grâce à la mise en place du comité SAGE du RLQ. Ce projet a permis d’assurer la conservation de ce patrimoine archivistique couvrant deux décennies. Les éditions numériques de la revue AHLA sont d’ailleurs disponibles aux Éditions Sans Fin.

« Johanne Coulombe a proposé une soirée de célébrations, intitulée « Toutes les lesbiennes en parlent ». Basée sur le concept de la populaire émission télévisuelle, la soirée accueillait en entrevue Louise Turcotte, l’une des membres fondatrices de la revue. (…) [Avec] prestations musicales (..) assurées par Claude L’Anthrope, Julie Curly et DJ Pascale (…), dans ce pastiche de l’émission télé avec des pubs de  Lez Spread the Word (LSTW), du RLQ et des Éditions Sans Fin présentées par Dominique Bourque. » -Rapport annuel 2019-2020.

Motion pour le 10e anniversaire politique de lutte contre l’homophobie à l’Assemblée nationale, présidée par la ministre de la Justice Sonia LeBel, 3 décembre 2019.

Enfin, une autre célébration importante de l’année 2019 est sans conteste la motion du 10e anniversaire de la politique québécoise de lutte contre l’homophobie à l’Assemblée nationale. À noter que le rapport (Rapport de consultation de la CDPDJ, d’après les travaux du Groupe de travail mixte contre l’homophobie, « De l’égalité juridique à l’égalité sociale : vers une stratégie nationale de lutte contre l’homophobie, mars 2007) remis au ministère de la Justice, en 2007, a été piloté par la Présidente sortante du RLQ, Monik Audet, alors qu’elle était en poste à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse. Le RLQ est présent à cet événement afin de faire reconnaître l’apport de notre organisation dans l’élaboration de ce document, qui représente encore aujourd’hui la pierre d’assise des actions gouvernementales dans le domaine.

Bannière promotionnelle de la Journée de la Visibilité Lesbienne au Never Apart, par Heather Lynn, 1er juin 2019.

Journée de Visibilité Lesbienne au Never Apart, 1er juin 2019.

Toujours impliqué dans des projets audiovisuels, le RLQ présente, dans le cadre d’un partenariat avec le Centre d’éducation et d’action des femmes (CÉAF), le film « Feminista » de Myriam Fougère. Ce documentaire aborde les enjeux féministes et lesbiens contemporains en Europe, et est suivi d’une discussion avec la réalisatrice. De plus, le RLQ est, pour une autre année, partenaire du festival Image+Nation, cette fois-ci pour présenter le long-métrage « Second Star on the Right » de Ruth Caudeli, en plus d’assister au Festival International du Film Black de Montréal pour la projection du film « Harriet » de Kasi Lemmons. Le RLQ crée d’ailleurs la même année le projet d’une série de mini-capsules sur la drague entre femmes.

Un grand changement pour l’édition 2019 de la Journée de Visibilité Lesbienne (JVL) advient, puisque la journée est exclusivement pilotée par le Réseau des Lesbiennes du Québec, reléguant Lez Spread the Word (LSTW) et le Centre de solidarité lesbienne (CSL) aux rangs de partenaires médiatiques. C’est sous une nouvelle formule que se tient l’édition du 1er juin au Never Apart, avec la création d’un prix Hommage et d’un prix Visibilité, en plus d’avoir comme porte-parole Safia Nolin. Les récipiendaires des prix de cette même année sont Line Chamberland pour l’Hommage et Judith Lussier pour la Visibilité.

Journée de Visibilité Lesbienne : une nouvelle formule avec Safia Nolin comme porte-parole, dans Fugues magazine, juin 2019.

Du côté des mémoires, le RLQ dépose à la Chambre des communes un mémoire sur la santé des femmes LGBT dans le cadre de l’étude portant sur la santé des membres de la communauté LGBTQ2S+ au Canada, pour présenter les spécificités liées à la santé mentale, physique et sexuelle des communautés lesbiennes. Directement en lien avec ces préoccupations, le RLQ lance la même année sa trousse de protection contre les maladies transmissibles sexuellement, contenant, entres autres, une digue dentaire, des gants en latex, du lubrifiant ainsi qu’un préservatif.

Toujours dans l’ambition de promouvoir de saines habitudes de vie auprès des femmes de la diversité sexuelle, le RLQ participe en 2019 à plusieurs activités de yoga, organisées par Lez Spread the Word (LSTW) et Lululemon; c’est l’occasion pour les femmes d’échanger dans des lieux autres que les bars!

En termes de conférences, le RLQ présente une conférence-atelier le 14 mars 2019 à plusieurs dizaines de femmes travaillant au Centre de santé des femmes de Montréal, dans le but de démystifier la sexualité entre femmes et de proposer différentes approches pour que les lesbiennes ne se sentent pas jugées lorsqu’on leur prodigue un service de santé. C’est dans la même visée que le Réseau présente au Centre d’éducation et d’action des femmes (CÉAF) son documentaire « Portraits de lesbiennes aînées », sorti en 2006.

Photomontage de l’événement « L s’expriment » – Hommage à l’École Gilford, 11 août 2019.

Tract de l’événement « L s’expriment » – Hommage à l’École Gilford, 11 août 2019

Du côté des mobilisations, le RLQ est aux côtés du Contingent féministe intersectionnel dans la Marche pour le climat du 27 septembre comptant un nombre record de manifestant·es, estimé·es à 500 000. De plus, le RLQ participe à la commémoration en mémoire des victimes de l’attentat féminicide de l’école Polytechnique à l’occasion du 30e anniversaire de la tragédie, où des faisceaux lumineux sont érigés sur le Mont-Royal.

Les 8 et 9 juin 2019, le RLQ tient un kiosque à la 2e édition du Festivulve, au Centre de Loisirs communautaire Lajeunesse. De plus, le Réseau participe encore une fois au Grand Challenge Bateau Dragon pour amasser des fonds pour les jeunes LGBTQ+.

Né d’un besoin de se doter d’un ouvrage illustré et éducatif adressé aux jeunes femmes queers, c’est le 11 décembre 2019 que le Réseau des Lesbiennes du Québec (RLQ/QLN) lance sa première bande dessinée à l’Euguélionne, intitulée « Lesbo-Queer », illustrée par Mathilde Houisse et publiée aux Éditions Saphiques du RLQ.

Enfin, le RLQ participe également aux célébrations du 35e anniversaire du magazine Fugues au Musée des Beaux-Arts de Montréal; ce fut d’ailleurs l’occasion de discuter de la place des femmes LGBTQ+ dans la communauté, ainsi qu’au sein du magazine.

 Trousse de santé sexuelle du RLQ, août 2019.

Kiosque du RLQ à la 2ème édition du Festivulve, juin 2019.

Visibles par l’image et l’art

Brochure de la programmation de la Journée de Visibilité Lesbienne « Annales Lesbiennes », le 6 mai 2018.

2018

Visibles par l’image et l’art

Bannière promotionnelle de la conférence « Les femmes de l’ombre », 14 août 2018.

En 2018, les lesbiennes s’investissent par l’entremise des images et de l’art! L’année est soulignée par une panoplie de projets vidéographiques et artistiques en tous genres. Il y a d’abord le court-métrage : « Femmes : (Ré)flexions Identitaires / Women Beyond Labels », sélectionné pour le Rainbow Visions Film Festival à Edmonton, présenté tout juste avant le documentaire notoire « The Fruit Machine » de Sarah Fodley, devant 400 spectateur·rices. Ensuite, le court-métrage est également présenté au Festival Image+Nation, et au ClexaCon Film Festival de Las Vegas, pour ne citer que ceux-ci.

« À l’heure où la communauté LGBTQ+ se veut plus inclusive des diverses réalités qui la composent, le Réseau des Lesbiennes du Québec (RLQ) désire mettre de l’avant celles des femmes de la diversité sexuelle. Qu’elles soient féministes, lesbiennes, queer, bisexuelles, pansexuelles, trans, etc. ces femmes vont bien au-delà des étiquettes dans leurs idéologies, identifications et occupations quotidiennes. Ce court film expérimental met de l’avant la complexité de cette réflexion, tout en procurant visibilité aux femmes de la diversité sexuelle. » – Descriptif du court-métrage, distribué par le Groupe d’Intervention Vidéo (GIV).

Affiche du court-métrage « Femmes : (Ré)flexions identitaires / Women Beyon Labels », réalisé par Julie Vaillancourt et produit par le Réseau des Lesbiennes du Québec, 2018.

Image promotionnelle pour la soirée Cinéma L, le 13 août 2018.

Les activités du mois de la Fierté sont célébrées en grand par le Réseau (RLQ/QLN) à travers plusieurs événements, dont une soirée « Cinéma L » en collaboration avec le Groupe Intervention Vidéo (GIV), où sont présentés plus d’une dizaine de films lesbiens.

À la suite de plusieurs rencontres avec Fierté Montréal concernant l’invisibilité des lesbiennes à travers les festivités, la place des femmes est enfin mise de l’avant! Pour la première fois dans l’histoire du défilé montréalais, les femmes sont à l’avant du défilé. En effet, les contingents des femmes de la diversité sexuelle, incluant celui du Centre de Solidarité Lesbienne (CSL) et du Réseau des Lesbiennes du Québec (RLQ/QLN), entre autres, débutent la 34e édition. Néanmoins, cette première est interceptée par l’arrivée de transactivistes radicaux·ales revendiquant la primauté de leurs positions spécifiques au détriment des choix préalablement définis ainsi que de la cohésion du défilé qui se voulait inclusif. À noter que l’événement présente une autre première, soit la création d’un drapeau lesbien, qui est d’ailleurs érigé pour l’occasion.

Couverture du recueil « L se racontent », collectif d’auteures, Éditions Saphiques du RLQ, août 2018.

Allocution de la Directrice générale Julie Antoine et de la Responsable des communications Julie Vaillancourt, au lancement du recueil « L se racontent », à l’Euguélionne, le 16 août 2018.

C’est aussi durant cette même période que le Réseau se dote de sa propre maison d’édition, soit les Éditions Saphiques du RLQ, donnant ainsi le coup d’envoi de son deuxième recueil de textes intitulé « L Se Racontent » à l’Euguélione, le 16 août 2018 :

« Avec « L se racontent », le RLQ – Femmes de la diversité sexuelle lance un second collectif écrit par des femmes LGBTQ+. Nouvelles, poèmes, essais et textes de chansons se côtoient au fil de ces pages écrites par une dizaine de femmes s’identifiant comme lesbiennes, bisexuelles, pansexuelles, queer [et] trans. (…)

Lancement du recueil « L se racontent » à l’Euguélionne, 16 août 2018.

Si aujourd’hui, nombre d’écrivaines mettent de l’avant une littérature féminine assumée, rares sont les femmes de la diversité sexuelle ayant accès à la publication de leurs écrits et à la diffusion de leur parole. » – Tiré du descriptif de l’événement Facebook, RLQ, 16 août 2018.

Une autre initiative du RLQ en 2018 est de présenter sa toute première conférence sur l’histoire des lesbiennes au sein du mouvement des femmes et de la communauté gaie des années 1960 à aujourd’hui, intitulée « Les femmes de l’ombre ». Cette conférence est donnée une première fois dans le cadre de Fierté Montréal, pour ensuite être présentée au Colloque national pour des rapports égalitaires À parts égales, organisé par à cœur d’homme.

« Les lesbiennes veulent être plus visibles », capture d’écran tirée du journal web de TVA Nouvelles, 12 août 2018.

« Fierté gaie : Les lesbiennes veulent être plus visibles », capture d’écran tirée du Journal de Québec en ligne, 12 août 2018.

Toujours dans le cadre des activités de la Fierté, le RLQ organise pour une seconde fois la L Marche. Cette édition est d’ailleurs reprise dans les actualités du Journal de Québec, du journal 24h, ainsi qu’à TVA. 

Durant la période estivale, le RLQ tient un kiosque à la première édition du Festivulve qui rassemble plus de 2000 personnes, le tout dans le but « d’inspirer la société, en mettant de l’avant la beauté et la diversité des vulves, avec un événement festif, créatif et accessible à tous ». (Rapport annuel 2018-2019.)

Drapeau servant de point de ralliement des événements lesbiens lors de la Fierté, conçu par Gina Mehra, août 2018.

Le RLQ organise également la Journée de Visibilité Lesbienne (JVL), conjointement avec le Centre de solidarité lesbienne (CSL), sous le thème « Annales Lesbiennes », à l’Écomusée du Fier Monde :

« Cette année, (…) la journée était vouée à faire la promotion des combats historiques lesbiens d’ici, mais aussi à travers le monde » – Rapport annuel 2018-2019

Du côté de ses implications auprès des tiers, le RLQ participe à la conférence sur les espaces lesbiens organisée par l’Université McGill. Première conférence sur cette thématique, elle réunit plus d’une dizaine de panélistes. Durant la même période, le RLQ a également la chance d’être partenaire de la 14e édition du Festival International du Film Black de Montréal pour co-présenter le film « In The Name of Your Daughter » de Giselle Portenier, devant près de 300 personnes.

La L Marche fait la couverture du journal 24h « Lesbiennes : discrètes, mais bien présentes », 13 août 2018.

Affiche promotionnelle de la L Marche, le 12 août 2018.

Des mobilisations sont aussi au rendez-vous pour 2018 : le RLQ est notamment l’instigateur du comité éducation à la sexualité du G13 avec d’autres groupes, dont la FQPN, DAWN Canada ainsi que le RQCALACS. Ces groupes manifestent devant les bureaux de Radio-Canada pour revendiquer un meilleur cursus d’éducation à la sexualité dans les établissements scolaires. Plus tard dans la même journée, toujours devant les bureaux de Radio-Canada, le RLQ se joint au rassemblement organisé par le regroupement « Engagez-vous pour le communautaire » à l’occasion du débat des chefs pour exprimer son ras-le-bol face à l’invisibilité du milieu communautaire et face aux salaires modiques des travailleur·ses du milieu.

Course RLQ+LSTW, organisée par Lululemon et la Brasserie Harricana.

Pour encourager les saines habitudes de vie et le dépassement de soi, le Réseau (RLQ/QLN) et Lez Spread the Word (LSTW) organisent deux courses de 5km avec la brasserie Harricana et la boutique Lululemon comme partenaires, en plus de participer à quelques soirées bénéfices « Où sont les femmes ? ».

Le Réseau assiste également au 20e anniversaire de la Coalition des familles LGBT, rassemblant près de 400 personnes dans l’Agora d’Hydro-Québec.

Conférence « Les femmes de l’ombre », à l’Université de Sherbrooke, circa 2020.

Line Chamberland présente la conférence « Mémoires Lesbiennes » à la Journée de Visibilité Lesbienne, 6 mai 2018.

L Marche!

Cahier de programmation de la Journée de Visibilité Lesbienne « Mythes ou Réalités ? », 13 mai 2017.

2017

L Marche!

Nouveau logo de la « L Marche », par LSTW, 2017.

À l’automne 2017, le Réseau des Lesbiennes du Québec (RLQ/QLN) est co-porte-parole de la campagne québécoise # Je m’affiche pour des rapports égalitaires organisée par le regroupement À cœur d’homme afin de contrer la violence sous toutes ses formes. Cette campagne est l’occasion de sensibiliser près de 300 000 personnes à travers le Québec via des actions en tout genre. Le RLQ réalise pour sa part une vidéo afin de promouvoir la campagne, en plus de participer à la conférence d’octobre 2018.

La Fierté Montréal 2017 est marquée par la 6e édition de la Dyke March qui est d’ailleurs rebaptisée officiellement par le RLQ la L Marche. Cette marche est accompagnée d’un nouveau logo conçu en exclusivité par Lez Spread the Word (LSTW).

Jessie Bordeleau, ancienne Présidente du RLQ et Hélène Laverdière, ex-députée du NDP dans Laurier/Ste-Marie à la L Marche ©André Querry, 13 août 2017.

La visibilité des lesbiennes est également soutenue par la production de dix mini-capsules documentaires présentant différents portraits de femmes québécoises de tous les horizons qui aiment les femmes. Avec ce projet, le RLQ désire mettre de l’avant différents modèles de femmes LGBTQ+ afin de promouvoir les différences dans nos communautés. Mentionnons, entre autres, la participation de Line Chamberland, Martine Roy, kimura byol, Chloé Viau et Patricia Chica.

Le RLQ organise également la Journée de Visibilité Lesbienne (JVL) de 2017 en partenariat avec le Centre de solidarité lesbienne (CSL) sous le thème : « Mythes ou Réalités? /Myth Busters ». Cet événement est également l’occasion de lancer un 2e guide terminologique sur les orientations sexuelles. De plus, des bourses de déplacement sont accordées par le ministère de la Justice afin de réunir le plus de femmes possibles pour cet événement.

Enfin, dans le cadre de la plus grande Fierté montréalaise, le RLQ participe et remporte pour une seconde fois consécutive La Course Capotée de RÉZO et d’Équipe Montréal, en plus d’assister à la conférence internationale sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres dans la francophonie, le 18 août, à La Plaza sur la rue Sherbrooke.

« Le plus gros défilé de la Fierté », dans le journal 24H, fin de semaine du 18-20 août 2017.

Éphémères

2016

Éphémères

Couverture du livre « Éphémères – Cette femme qui me… », par le Réseau des Lesbiennes du Québec, collectif d’autrices, Homoromance Éditions, 2016.

Août 2016 marque le lancement tant attendu au restaurant 1000 grammes du premier recueil de textes du Réseau des Lesbiennes du Québec (RLQ/QLN) « Éphémères : cette femme qui me… », d’abord publié  par Homoromance éditions, puis réédité en 2020 par les Éditions Saphiques du RLQ :

« Il nous fait plaisir de vous offrir cette collection de nouvelles de poésie célébrant l’amour, la sensualité et la sexualité pour et par des femmes qui aiment d’autres femmes. Les œuvres qui y sont présentées sont le fruit de l’imaginaire de nos membres ayant répondu à un appel de textes » – Quatrième de couverture « Éphémères : cette femme qui me… », Éditions Saphiques du RLQ, 2020.

Avis « Lesbophobie – Contrer l’invisibilisation des lesbiennes et des femmes de la diversité sexuelle », présenté au Bureau de lutte contre l’homophobie dans le cadre des consultations du Plan d’action gouvernemental contre l’homophobie et la transphobie, 1er septembre 2016.

Du côté politique, c’est dans le cadre des consultations du Plan d’action gouvernemental de lutte contre l’homophobie et la transphobie 2017-2022 et dans l’attente du bilan du précédent plan d’action 2011-2016 que le RLQ présente un avis intitulé « Lesbophobie – contrer l’invisibilisation des lesbiennes et des femmes de la diversité sexuelle » au Bureau de lutte contre l’homophobie et la transphobie :

« Ce mémoire soulignait l’importance d’éliminer les biais androcentristes et d’utiliser un cadre d’analyse basé sur la lesbophobie afin de rendre compte de la réalité des lesbiennes et des femmes des minorités sexuelles. Également, il est impératif de créer des milieux de vie sécuritaires et inclusifs pour toutes, exempts d’intimidation et de violence et prendre en considération le type de violence particulière qui affecte les lesbiennes et ce dans tous les milieux de vie mais également dans l’espace public. » – Rapport d’activités du RLQ 2016-2017.

Le 12 juin 2016 a lieu la fusillade au club LGBT Pulse à Orlando. Parmi la centaine de personnes atteintes par les projectiles, 49 succombent à leurs blessures. Il s’agit de l’acte de violence le plus meurtrier jamais commis à l’encontre de la communauté LGBTQ+. En soutien aux victimes, le Collectif Carré Rose organise une vigile le 16 juin 2016 au Parc de l’espoir. Le RLQ est présent lors de ce moment important afin d’offrir du réconfort avec des câlins lesbiens : « (…) nous offrirons des câlins lesbiens afin de donner un brin de réconfort à toute personne en ayant le besoin. Ensemble, nous devons rester fort.es et s’unir dans la paix. Ne laissons pas la peur effacer nos combats passés et futurs. » – Tiré de la publication Facebook du RLQ, 16 juin 2016.

L’année 2016 est également l’occasion pour le RLQ de participer aux consultations du Secrétariat à la condition féminine (SCF) dans l’actualisation de la politique gouvernementale pour l’égalité hommes-femmes, menant à la rédaction du nouveau plan stratégique 2016-2021. Le RLQ participe également aux consultations  gouvernementales en lien avec le plan d’action en matière de violence conjugale 2012-2017 ainsi que pour la stratégie mise en place afin de prévenir et contrer les violences sexuelles 2016-2021. Dans la foulée de ces représentations politiques, le RLQ dépose un mémoire dans le cadre des consultations du plan d’action contrant la maltraitance envers les personnes aînées 2010-2017 :

« Les lesbiennes ainées sont invisibilisées dans notre société et, afin de leur fournir des services, nous devons déterminer où elles se trouvent et créer un environnement qui puisse leur donner un sens de sécurité dans le but qu’elles puissent exprimer leurs besoins et dénoncer des situations d’abus. Considérant que la majorité de la population ainée devra avoir recours au système de santé. Le focus de ce mémoire porte principalement sur le système de santé et comment celui-ci crée et perpétue des barrières pour les lesbiennes. » – Rapport annuel 2016-2017.

kimura byol, Jules Falquet et Gloria Escomel au colloque L’artivisme lesbien à l’ère de la mondialisation, septembre 2016.

Publication Facebook du RLQ pour la vigile en commémoration des victimes de la fusillade d’Orlando, 16 juin 2016.

Au niveau canadien, le RLQ appuie le plan d’action national canadien contre la violence faites aux femmes « l’égalité des genres : un pilier pour la paix » recommandé par l’Organisation des Nations Unies (ONU), et participe à la campagne internationale des 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes. Le RLQ va également à Ottawa dans le cadre du Colloque international et interdisciplinaire L’artivisme Lesbien à l’ère de la mondialisation (organisé par Dominique Bourque, Johanne Coulombe et Vanessa Plante) en tant que partenaire, aux côtés du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH), du Réseau québécois en études féministes (RéQEF) et du Groupe Intervention Vidéo (GIV). Ce colloque réunit une trentaine d’activistes, d’artistes et d’universitaires originaires d’une dizaine de pays, et « (…) [le RLQ y aborde] les préoccupations des lesbiennes (…) afin de répondre à la question suivante : dans quelles luttes s’investissent-elles, comment et pourquoi ? » (Rapport d’activité du RLQ, 2016-2017). Un documentaire éponyme sur ce colloque de trois jours a d’ailleurs été réalisé par kimura byol.

Le RLQ siège également au comité consultatif de la conférence L’évolution des droits des personnes LGBT à Montréal, au Québec, au Canada et dans le monde, présentée dans le cadre des activités de Fierté Canada Pride Montréal 2017. Le but de la conférence est de faire un état des lieux sur la situation actuelle au Canada en termes de droits de la personne LGBTQ+.

Le RLQ participe aussi à la campagne des 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes et organise la Journée de Visibilité Lesbienne (JVL) avec le Centre de solidarité lesbienne (CSL) le 14 mai 2016, sous le thème « Qui-suis-je? ». Un premier mini-guide terminologique sur la diversité sexuelle y est lancé par la même occasion.

Le RLQ au Grand Challenge de Bateau Dragon, 12 septembre 2016.

Affiche de la Dyke March et Allié·es, août 2016.

« La multiplication des étiquettes sexuelles suscite plusieurs débats et tend à diviser notre communauté. Nous avons à cœur d’être plus inclusives pour les femmes qui aiment les femmes et ainsi de rallier le plus de personnes possibles. (…) De plus, c’est l’occasion de s’imprégner des batailles menées, de découvrir également les réalités de diverses lesbiennes et de célébrer les réussites des femmes de notre communauté. Une journée complète, imprégnée de culture, partage et mobilisation de la culture lesbienne-inclusive. » – Journée de Visibilité Lesbienne « Qui suis-je? », RLQ, dans le rapport d’activité 2016-2017.

Au courant de l’été 2016, le RLQ organise avec Fierté Montréal la Dyke March du 11 août au Square Phillips, réunissant près de 300 participantes. Le mois de la fierté est également l’occasion pour le RLQ d’organiser une séance photo sous le thème : « Toi, moi et nos diversités », où 8 personnes sont photographiées à titre de modèles pour représenter la diversité des lesbiennes et illustrer les outils de promotion du RLQ.

« Qui suis-je? », lancé à l’occasion de la Journée de Visibilité Lesbienne, 14 mai 2016.

Dyke March et Allié·es © André Querry, 11 août 2016.

Enfin, en dehors de ces événements dédiés spécifiquement aux communautés lesbiennes, le RLQ participe au Grand Challenge de Bateau Dragon organisé au bénéfice de l’Astérisk, et ce, pendant quatre années consécutives. Le Réseau renouvelle également son partenariat de diffusion avec le festival Image+Nation à travers la section de courts-métrages Lesbomundo, en plus d’assister à l’ouverture officielle de la librairie féministe l’Euguélionne.

Pamphlet promotionnel du RLQ. Affichant le portrait 19 du photoshoot « Toi, moi et nos diversités », 2 septembre 2016.

Toutes pour elles!

Manifestation contre les mesures d’austérité des libéraux, 2 avril 2015, tiré du Facebook du RLQ.

2015

Toutes pour elles!

Manifestation pour le financement des organismes communautaires, 3 novembre 2015, tiré du Facebook du RLQ.

C’est en 2015 que le Réseau des Lesbiennes du Québec (RLQ/QLN) lance un appel de textes en vue de la publication de son tout premier recueil : Éphémères, cette femme qui me…. Cette initiative lance un nouveau projet de publications faites par et pour les communautés lesbiennes afin de leur donner une voix ainsi qu’un espace d’expression. Ce projet est mené conjointement à des ateliers de rédaction littéraire afin de favoriser les femmes dans leurs aptitudes à s’exprimer via l’écriture :
« Ce projet (…) vise à encourager les auteures lesbiennes en devenir à finaliser leurs œuvres pour les publier et ensuite les promouvoir auprès d’un lectorat cible. Il s’adresse à toute lesbienne désirant publier ses écrits, ses romans ou ses nouvelles et qui souhaiterait obtenir des outils et des conseils en vue d’une autopublication. » – Rapport annuel du RLQ 2015-2016.

Pascale Labelle peignant à l’extérieur devant public © Céline Gélinas, 31 juillet 2015.

Atelier de pancartes du RLQ © Céline Gélinas, 31 juillet 2015.

À l’occasion de la Saint-Valentin, le RLQ participe avec des artistes montréalaises à une activité de création et de vente de cartes de souhaits et d’affiches sous le thème « Same Love », au bar Notre Dame Des Quilles. Cette activité a pour but de contrer les fêtes de la Saint-Valentin, médiatisées de façon hétéronormative. Plus tard au cours de l’année, des ateliers de pancartes sont réalisés dans le cadre de la manifestation d’art public Aires Libres, où des artistes créent des toiles à l’extérieur devant public. C’est en cette occasion que l’artiste peintre Pascale Labelle réalise une œuvre qui sera tirée et dont les fonds iront aux bénéfices du RLQ.

Au niveau de son implication politique, le RLQ rencontre les candidat·es de la circonscription Laurier-Sainte-Marie avec le Conseil québécois LGBT (CQ LGBT) et le Centre communautaire LGBTQ+ de Montréal (CC LGBTQ+) sur les enjeux spécifiques aux personnes LGBTQ+. Le RLQ participe également à deux manifestations dans l’année. La première est contre les mesures d’austérité des libéraux réunissant plus de 30 000 personnes (Selon l’article « Plus de 30 000 personnes manifestent à Montréal » du Journal de Montréal, 2 avril 2015.) au Square Victoria, et la seconde, en soutien à la grève des organisations communautaires sous-financées par ce même régime austère, réunissant près de 300 groupes communautaires (Selon l’article « 300 groupes communautaires veulent rencontrer Couillard », du Journal de Montréal, 3 novembre 2015) devant le bureau du premier ministre du Québec Philippe Couillard

Cette même année, le RLQ siège au comité-conseil du Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuelle (RQCALACS) pour favoriser le réseautage en vue des consultations sur le renouvellement du plan d’action gouvernemental en matière d’agressions sexuelles. Cette implication a comme objectif de prioriser collectivement des mesures spécifiques pour les femmes vivant avec un handicap, les femmes de la diversité sexuelle, les femmes racisées, les femmes immigrantes et réfugiées ainsi que pour les femmes autochtones.

Le deuxième volet du comité consiste à offrir des conseils et des orientations pour l’élaboration d’une formation portant sur la défense des droits, l’inclusion et l’accessibilité des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuelle (CALACS – RQCALACS) à l’aide d’une approche intersectionnelle sous l’appellation : « Une pour toutes et toutes pour ELLES! ».

Tract pour l’événement de câlins-lesbiens du 27 août 2015.

Pour donner suite au mouvement #agressionnondénoncée, le RLQ participe au Forum itinérant en matière d’agression sexuelle mis sur pied par la ministre responsable de la Condition féminine Stéphanie Vallée afin d’y faire une présentation sur la lesbophobie ainsi que sur la violence entre femmes :

« La lesbophobie, (…) est encore malheureusement bien présente dans notre société. Celle-ci se manifeste, entre autres, dans les préjugés et les attitudes envers les femmes qui transgressent les normes de genre et apparaissent plus « masculines » aux yeux de la société. (…)  Les femmes qui ont une présentation de genre différente sont un groupe particulièrement vulnérable à des agressions à caractère sexuel qui peuvent être qualifiées de « viol correctif » (…) ayant pour but de leur démontrer ce qu’est « une vraie femme » et de corriger l’orientation sexuelle perçue. Il faut adresser ce phénomène et l’encadrer avec des mesures particulières dans le cadre des agressions et les femmes qui les subissent diffèrent des mesures conventionnelles mises en place. » – Rapport annuel du RLQ 2015-2016.

En ce qui concerne son implication auprès des lesbiennes aînées, le RLQ participe au comité conseil de la recherche portant sur les expériences des aîné.es gais et lesbiennes en lien avec la participation sociale et sur les facteurs qui peuvent limiter ou faciliter leur participation, afin d’y développer un outil d’intervention favorisant la participation des principaux acteurs et actrices. Cette recherche est réalisée par la doctorante en sexologie de l’UQÀM Julie Beauchamp et est publiée en 2018.

En ce qui concerne les festivités de Fierté Montréal, le RLQ organise en collaboration avec le Centre de solidarité lesbienne (CSL) un brunch pour femmes de la diversité sexuelle. Le RLQ organise également une activité de « câlins-lesbiens » pour combattre la lesbophobie, et coanime le Gala du 25e anniversaire d’Équipe Montréal.

Dyke March du RLQ/Fierté : « Fières : La marche officielle des lesbiennes et allié·es » ©André Querry, 13 août 2015.

Enfin, un des événements majeurs pour le RLQ en cette année 2015 est sans conteste son implication dans l’organisation de la Dyke March de Montréal, avec Fierté Montréal, le 13 août. Cette première édition pour le RLQ est abordée sous le thème « Fières : La marche officielle des lesbiennes et allié·es. ». Il est important de noter que le contingent originel et autonome de la Dyke March a aussi célébré sa propre Dyke March le 7 août de la même année, fidèle à sa formule non-mixte qualifiée de plus grassroot (Selon le terme employé par les organisatrices dans cette entrevue de LSTW : https://lezspreadtheword.com/la-dyke-march-le-diy-lesbien-a-lhonneur/) et sans la participation d’institutions.

Guide des Dykes Marchs : 2 marches, 2 visions, via la page Facebook du RLQ, 31 juillet 2015.

« Mais où sont donc passées les L? »

2014

« Mais où sont donc passées les L? »

En 2014, l’implication active auprès des lesbiennes aînées est toujours à l’agenda. En effet, le Réseau des Lesbiennes du Québec (RLQ/QLN) appuie la Chaire de recherche sur l’homophobie (aujourd’hui la Chaire de recherche sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres, DSPG) en participant à des groupes de discussion sur les lesbiennes, dans le cadre d’un programme en partenariat avec le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Ce projet de recherche s’intitule «Aîné·e·s LGBT : Favoriser le dialogue sur les soins de fin de vie et leur prise en charge communautaire », et est publié en mai 2016.

Lancement du nouveau site web du RLQ, © Dominique Jobin, 12 novembre 2014.

En termes d’événements, le Réseau renouvelle son partenariat avec le Festival Image+Nation pour la diffusion du film « Appropriate Behaviour » de Desiree Akhavan. Le RLQ participe également à la Manif des Femmes de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars et à la Journée de lutte contre l’homophobie et la transphobie (17 mai) pour y distribuer des tracts sur l’invisibilité lesbienne. Un communiqué sur cet enjeu est d’ailleurs publié le 15 mai :

« En cette journée [contre] l’homophobie et la transphobie, l’invisibilité des lesbiennes se fait encore sentir. Parce que nous utilisons peu ou pas le terme lesbophobie dans notre société, car nous sommes invisibles dans ce large terme qu’est l’homophobie (…). Soyons vues, entendues et sortons de l’ombre afin de démontrer que les L sont toujours bien présentes ! » – Communiqué du RLQ « Mais où sont donc passées les L? », 15 mai 2014.

Discours de la Présidente du conseil d’administration du RLQ, Jessie Bordeleau, au lancement du nouveau site web. © Andrée Simoneau, 12 novembre 2014.

La fin d’année est marquée par le lancement du nouveau site web sous le visuel de projet : « De l’ombre à la lumière », le 12 novembre à la Galerie Dentaire : « Soucieux de briser l’isolement, le RLQ a à cœur de représenter les réalités multiples vécues par toutes. C’est pourquoi le nouveau site web va droit au but et sort les lesbiennes de l’ombre en leur proposant une porte d’entrée rassembleuse sur l’actualité, les dossiers et les ressources qui les concernent directement! (…) Venez partager une bouchée et un verre à la santé de notre communauté ! Venez célébrer la diversité et la visibilité des lesbiennes du Québec avec nous ! Nous sommes le Réseau de toutes. » – Communiqué du RLQ, via Sysyphe.org, 4 novembre 2014.

La relance

2013

La relance

Nouvelle identification visuelle du RLQ, 2013.

Nouvelle identification visuelle du RLQ, 2013.

Le Réseau des Lesbiennes du Québec (RLQ/QLN) revient en force pour l’année 2013 avec l’embauche d’une nouvelle coordonnatrice et la mise en place d’un plan de relance et de restructuration de ses visées. Constatant la perte de contact avec sa base et ses membres — surtout les plus jeunes —, ce plan de relance vise à construire des ponts entre les générations et à refaire du RLQ la voix de la visibilité et de la représentativité des lesbiennes au Québec.

D’abord, le retour du Réseau se traduit par une nouvelle identification visuelle, lancée le 17 mai 2013 à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie (17 mai). En plus d’un nouveau logo, de nouveaux objets promotionnels sont distribués durant l’année, parmi lesquels se retrouvent des sous-verres portant la mention « Pouvez-vous nommer 5 lesbiennes out? » et des cartes postales arborant des statistiques sur les réalités lesbiennes.

Recto-verso de carte postale arborant des statistiques sur les lesbiennes, RLQ, 2013

Parmi les activités qui reprennent graduellement, on compte la participation du RLQ à la table ronde d’échanges sur la visibilité des enjeux et des réseaux de lesbiennes organisée par la Chaire de recherche sur l’homophobie de l’UQÀM (maintenant la Chaire de recherche sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres) afin d’y présenter ses nouvelles orientations.

Du 11 juillet au 2 août, le RLQ part en tournée au Lac-Saint-Jean pour participer au Grand rassemblement des Premières Nations de Mashteuiatsh afin de rencontrer des lesbiennes hors de la métropole et d’ainsi aborder les enjeux de lesbophobie et de visibilité lesbienne en région et dans les réserves autochtones. C’est aussi l’opportunité de rencontrer les Grands Chefs de cette région et de créer des liens avec des groupes alliés.

« Agressées par ce qu’elles sont lesbiennes et féministes », dans le Journal de Montréal, 17 novembre 2013.

Communiqué du RLQ « Les mots « féminisme » et « lesbienne » ne sont pas une insulte ! Dénonçons la lesbophobie sous toutes ses formes », 18 novembre 2013.

Durant les festivités de la Fierté, le RLQ organise une campagne d’envoi de cartes postales au premier ministre Stephen Harper pour lui demander d’appuyer et de soutenir la communauté LGBTQ+ de Russie, violemment réprimée à la suite de l’adoption de lois homophobes empêchant tout affichage queer en public dans le pays. Une vigile de la Fierté pour les Jeux olympiques de Sotchi est également organisée en lien avec ces enjeux.

« Le RLQ s’engage dans la dénonciation directe de ces politiques et s’engage à mettre la pression sur les politicien·ne·s afin que la diplomatie canadienne et mondiale mette continuellement la pression sur leurs homologues russes afin de faire tomber l’application de ces politiques hautement et gravement discriminantes envers les LGBT, avant, pendant et après les Jeux » – Rapport annuel du RLQ 2012-2013.

Vigile de la Fierté en soutien à la communauté LGBTQ+ russe, 13 août 2013.

Deux Kiss in sont également organisés à l’automne ; le second est en réaction directe à une attaque lesbophobe survenue dans la nuit du 17 novembre 2013 à Montréal. Cette attaque donne aussi lieu à l’émission d’un communiqué par le Réseau pour dénoncer l’acte haineux lesbophobe :

« On apprenait hier l’agression sauvage de six consœurs féministes et lesbiennes samedi dernier par huit hommes qui les ont interpellées, invectivées et même frappées au visage au coin d’une intersection très passante de Montréal. Incroyable de penser qu’en 2013 le Québec soit le terrain d’une agression aussi gratuite que celle de samedi dernier. Pourtant, chaque jour, des actes de lesbophobie sont commis envers des femmes de tous les âges et de tous les horizons sous prétexte de leur orientation sexuelle. » – Communiqué du RLQ : « Les mots « féminisme » et « lesbienne » ne sont pas une insulte ! Dénonçons la lesbophobie sous toutes ses formes. » 18 novembre 2013.

La fin d’année est dédiée à la conception de l’habillage du nouveau site web du RLQ à l’aide d’une séance photo sous le thème « De l’ombre à la lumière » où 28 lesbiennes posent comme modèles pour le nouveau design du site web et les nouveaux outils de promotion du Réseau :

« En choisissant de travailler la photo en noir et blanc et en gros plan, nous voulions donner un visage lumineux, positif, assumé et rempli de force à la diversité de la communauté lesbienne du Québec. » – Rapport annuel 2013-2014.

Habillage du nouveau site web lancé en 2015, à partir du projet photo « De l’ombre à la lumière », extirpé de la Wayback Machine d’Internet Archive, 2015. Portraits par Ulysse Del Drago, 2013. Site web conçu par D Écho D, 2015.

Dyke March et Lez Spread the Word!

2012

Dyke March et Lez Spread the Word!

Au cours de l’année 2012, le Réseau des Lesbiennes du Québec (RLQ/QLN) se fait discret dans sa reprise d’activités. Il se concentre davantage sur sa gestion interne afin de remettre de l’ordre dans ses affaires. N’empêche qu’il participe tout de même au festival Image+Nation en fin d’année, afin de marrainer la présentation des films « Route of Acceptance » de Heather Tobin et « Women’s Lake » de Zoltan Paul.

Logo de Lez Spread The Word, tiré du site internet. 2021.

À noter que 2012 est l’année de la première Dyke March officielle à Montréal, organisée par le collectif autonome éponyme le 14 août. Cette première édition montréalaise tient son inspiration des « Dyke March » ayant débuté en 1993 à Washington par le regroupement des «Lesbian Avengers» (D’après un article de Lez Spread The Word, « La Dyke March – Le DIY lesbien à l’honneur », 6 août 2015).

« Le 14 août, on fera vibrer, danser, rire Montréal… On sera puissantes, fortes, envoûtantes, courageuses, sexy, joyeuses, dérangeantes et surtout nombreuses. On fera un pied de nez à la droite qui voudrait nous voir disparaître ! On fera trembler l’hétérosexisme, le patriarcat et la misogynie encore au pouvoir au Québec et ailleurs. » – Collectif Dyke March, dans une entrevue avec Foleffet, le 2 août 2012.

Couverture du Magazine #32 d’Urbania, Spécial Lesbiennes.

Notons qu’une autre Dyke March est organisée dans la même semaine, soit le 18 août dans le cadre de Fierté Montréal.

Enfin, c’est également en 2012 qu’est fondée l’organisation Lez Spread the Word (LSTW). Reconnue principalement pour la production de la série web « FÉMININ/FÉMININ », pour ses magazines bilingues annuels et pour ses soirées « Où sont les femmes? » dédiées aux lesbiennes, entre 2015 et 2019, rappelons que LSTW a tout d’abord débuté par un site web informatif pour la communauté lesbienne montréalaise.

Parlant de magazines, c’est aussi en 2012 que le magazine Urbania publie une édition spéciale portant sur les lesbiennes.

Le mag Lez Spread The Word (LSTW) – Numéro 1, novembre 2016.